Le marché se maintient à Tarbes

Dans un contexte économique qui n’est pas des plus favorables, le marché se maintient à Tarbes. Les prix affichent 1 240€/m² en octobre 2013, en très légère baisse (-1 %) sur un an selon les notaires de France, de quoi préserver les acteurs du marché immobilier local. « Les candidats à l’achat sont bien présents et les biens à vendre (…) ne manquent pas », explique à LaVieimmo.com Sébastien Anglade, responsable d’une agence ERA en ville. Mais le centre-ville, très recherché, pâtit d’un manque de biens à vendre.

En conséquence, de nombreux acheteurs se tournent vers les petites maisons familiales du sud de Tarbes, dans des quartiers tels l’Ormeau, Clauzin ou Gespe. Mais de manière plus générale, « dans une fourchette de 165 à 185 000 €, les biens partent très rapidement et souvent sans négociation dès lors qu’ils sont en bon état », précise-t-on chez ERA.

Le neuf à la peine

Côté immobilier neuf, la ville se relève difficilement des excès passés : une construction massive de logements au début des années 2000, rendant l'investissement locatif difficile à Tarbes. « Les opérateurs immobiliers sursoient au lancement de nouvelles opérations. Les rares programmes engagés consistent en la restructuration du parc de logements sociaux ou en la reconstruction voire la construction de ces logements (boulevard des Vosges par exemple) », indique Marche-immo.com, le site du Crédit foncier. Les prix y sont dans la moyenne haute, à l’exception d’un programme aux Ormeaux commercialisé entre 2 000 et 2 200 euros le mètre carré.