Le marché toulousain à deux vitesses
La ville rose affiche 2 520 €/m² en juin 2014, en légère baisse, de 1,84 %, sur un an. A l’inverse, pour une maison dans l’agglomération, compter 300 000 €, en hausse de 0,17 %. Pour autant, les agents immobiliers notent un marché plus difficile en périphérie que dans le centre-ville.
Eric Massat, co-gérant de Domicilium et chasseur d'appartements situé à Toulouse, explique ainsi que « le gros de la demande reste concentré sur l’hypercentre et les zones directement limitrophes (Chalets, Busca, Côté Pavé et Saint-Cyprien, principalement), où l’offre de logements disponibles est traditionnellement très basse et où les transactions se nouent toujours rapidement, à des niveaux de prix élevés pour la ville ».
L'hyper-centre valeur refuge
« L'hyper-centre de Toulouse, à fort pouvoir d'attractivité, reste une valeur refuge. Il est recherché à la fois par des épargnants en quête d’un investissement et par des propriétaires-occupants », analyse Marché -Immo.com, le site du Crédit Foncier. Mais d’autres quartiers ont aussi la cote, comme Saint-Etienne, les Carmes ou Jardin des Plantes.
« Marengo, qui jouxte le centre-ville à proprement parler, n’a pas bénéficié du même engouement que le quartier Saint-Cyprien il y a une quinzaine d’années ou, plus récemment, celui des Minimes », opine pour sa part M. Massat.
Exemples de transactions récentes (agence Domicilium) :
- T1 de 27 m², rue Velane (31000) - vendu 105 000 €
- T2 de 40 m², rue Noémie Dessalles (31300), avec balcon et parking – vendu 126 000 €
- Maison de 250 m², boulevard Deltour (31400) – vendue 705 000 € (travaux à prévoir)
- T4 de 92 m², rue Hubert Monloup (31200), avec grande terrasse et double box – vendu 232 000 €