Sursaut d'activité à Toulouse

Les professionnels de l’immobilier toulousain ne crient pas encore victoire mais semblent reprendre espoir. « Depuis le début de l’année, on assiste à un petit redémarrage du marché, explique Nicolas Deisieux, gérant de deux agences Era avenue Honoré Serres et avenue de Muret. On reçoit un peu plus d’acheteurs potentiels et on signe à nouveau plus de transactions ».

Ce sursaut, Sidonie Signes, responsable de l’agence Orpi Sud Transactions et présidente du GIE Orpi Toulouse – Haute-Garonne, l’explique par un ajustement des prix « de l’ordre de 10 à 15 %, selon les biens et les secteurs ». Les vendeurs, qui avaient « tendance à surévaluer leur bien il y a encore quelques mois », semblant désormais un peu « plus raisonnables ». Ainsi ce T6 du quartier Saint-Michel, au 7è étage d’une résidence des années 1970, vendu le mois dernier par l’agence Deisieux pour un peu moins de 240 000 €, onze mois après avoir été mis sur le marché pour 264 000 €.

Selon le dernier décompte de la chambre des notaires, le mètre carré se négocie en moyenne à 2 578 €, globalement stable depuis un an. L’addition dépasse facilement les 3 500 € à l’intérieur des boulevards, voire 4 000 € dans l’hyper-centre, où la négociation, si elle est désormais envisageable, reste bien souvent symbolique, mais où l’activité reste, à ce jour, encore un peu ralentie.