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Des prix immobiliers au plus haut à Versailles

Versailles, des prix forts, un marché attractif

Versailles, des prix forts, un marché attractif - dr

Versailles subit la pression des vendeurs. Avec des prix souvent supérieurs à 5 500 euros par mètre carré, le chef-lieu des Yvelines place la barre haut. Mais la ville continue toujours d’attirer autant les acquéreurs, dont beaucoup de parisiens, qui recherchent le confort de vie à proximité de la capitale.

L’immobilier versaillais se porte bien, à en juger par les prix qui y sont pratiqués à la vente. Supérieurs à 5 000 euros par mètre carré, le marché fait la part belle à une clientèle aisée. La ville continue cependant d’attirer, même si les acquéreurs commencent à se raréfier avec « la hausse des taux d’intérêt », explique John Kavrakoff, responsable de l’agence immobilière Monte Cristo située au 6, rue de la Paroisse. Pour autant, les biens « se vendent vite et bien », estime Evelyne Noblet, négociatrice à l’agence immobilière Michel Bousquet.

Jusqu’à 7 500€/m² à Notre-Dame

Les prix. Certains endroits se démarquent particulièrement : Dans le quartier Saint-Louis, les biens se négocient autour de 6 000 euros par mètre carré. Il faut également compter entre 5 500 et 7 500 euros le mètre carré vers Notre-Dame. On tournera en revanche autour de 4 500/ 6 000 euros le mètre vers Clagny, et un peu moins dans le secteur Pershing, à 4 500/5 500 euros par mètre carré. Les petites surfaces sont une valeur sûre. Ce qui est confirmé chez Laforêt, où l’on affirme avoir vendu récemment un studio de 20 m² au prix de 8 500 €/m², dans le quartier Notre-Dame. Et dans ce même quartier, un autre bien de 19 m² est parti pour 156 000 euros, soit environ 8 200 euros le mètre carré.

« Peu de mandats »

Mais les acquéreurs désirant un bien dans la ville du célèbre château doivent composer en ce moment avec « le peu de mandats qu’il y a », estime M. Kavrakoff. Qui plus est, Versailles souffrant par ailleurs, comme dans d’autres villes de sa réputation, d’une surévaluation importante de la part des vendeurs. Les studios en centre-ville sont très plébiscités des prétendants à l’acquisition, de même que les F3/F4 et plus, idéalement situés à proximité des écoles.

Marché de report

Versailles est devenu « un marché de report », analyse Catherine Boche, du réseau Laforêt. En effet, de nombreux parisiens viennent s’installer dans cette cité proche de Paris où règne le bon-vivre et la quiétude. Les primo-accédants ne sont en revanche que peu nombreux, rapidement évincés par les prix et « par la montée des taux d’intérêt », indique-t-on à l’agence Monte-Cristo. Même chose côté investisseurs, qui sont malgré tout un peu plus présents, « notamment grâce à l’investissement locatif sur les petites surfaces », ponctue Mme Boche.

Léo Monégier