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Contrainte de détruire sa maison, Inès de la Fressange fait appel

Inès de la Fressange devra-t-elle détruire sa propriété dans les Alpilles

Inès de la Fressange devra-t-elle détruire sa propriété dans les Alpilles - Wikimedia Commons

L'ancien mannequin se battra contre la décision du juge des référés, qui lui a demandé de procéder à la destruction de sa maison dans les hauteurs de Tarascon.

A la justice de trancher. Inès de la Fressange, condamnée par le juge des référés de Tarascon à démolir une partie de sa propriété des Bouches-du-Rhône, a décidé de ne pas en rester là et de porter l'affaire en appel, selon l'AFP. Lors d'un premier jugement, rendu fin juillet, le juge des référés de Tarascon avait estimé que la bâtisse, située au cœur des Alpilles, avait été construite sans permis. Un jugement assorti d'une astreinte de 300 euros par jours.

Située en zone de garrigue isolée avec une vue imprenable sur le Rhône, la propriété de l'ancien mannequin se trouve sur un site classé en « zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique ». Elle ne comprenait, lors de son rachat par Inès de la Fressange, qu’un modeste cabanon. Et c'est une association de défense de l'environnement, l’Association pour la défense de l’environnement rural (Ader), qui avait saisi la justice pour obtenir la cessation des travaux et la destruction du bien.

Une sanction excessive ?

D'après l'agence de presse, les avocats de l'ex-égérie de Chanel ont contesté devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, lundi 10 août, « la démolition forcée d'un bâtiment d’habitation en voie d’achèvement sur sa propriété ». D'après eux, les conséquences de la sanction, entraînant la démolition du bien, sont « excessives » dans la mesure où les travaux réalisés étaient régularisables. La SCI d'Inès de la Fressange ayant même, sur ce point, rencontré les services municipaux d’urbanisme le 31 juillet à cet effet, ont-ils fait valoir. Affaire à suivre, donc.

André Figeard