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Expulsée pour cause de rapports sexuels trop sonores !

Une jeune femme expulsée à cause de ses rapports sexuels

Une jeune femme expulsée à cause de ses rapports sexuels - Wikimédia Commons

Lassés d’entendre les séances de sexe quelque peu bruyantes d’une jeune femme britannique, ses voisins ont porté plainte. Et obtenu son expulsion, comme le raconte le Mirror.

Une jeune mère célibataire anglaise s’est retrouvée devant les tribunaux… pour avoir fait l’amour trop bruyamment ! Gemma Walker, 31 ans, pousserait, au comble de la passion, des cris que l’on dirait tout droit sortis du film Quand Harry rencontre Sally, rapporte le quotidien britannique. Grand bien lui fasse, mais ses voisins ne l’ont visiblement pas entendu de cette oreille.

Les résidents de la maison d’à côté, Ian et Susan Nicholls, ont en effet dit souffrir de stress et d’insomnies durant les « séances » de la jeune femme. D’autant qu’outre ses activités nocturnes, celle-ci est accusée d’avoir un quotidien particulièrement agité : musique trop forte, disputes, hurlements…

Enregistrements

M. Nicholls en convient : « Chacun fait un certain degré de bruit, mais c’était bien supérieur à cela », rapporte le Mirror. Visiblement excédé, le voisin de 56 ans s’est décidé à vouloir mettre fin à ces nuisances et a traduit Gemma Walker en justice. Il a même enregistré les ébats de sa voisine pour les faire écouter au juge. Et la réponse de celui-ci a été sans équivoque : « Ce comportement est inacceptable » !

« Une personne bruyante »

De son côté, Gemma Walker a d’abord plaidé coupable d’avoir fait trop de bruit, avant de revenir sur ses aveux. « J’aurais souhaité que mon existence soit si excitante que je puisse faire l’amour à toute heure. Malheureusement, ce n’est pas le cas », a-t-elle ironisé devant la cour. « Je suis une mère, et je ne me permettrais pas que mes enfants puissent écouter ce genre de choses, concédant toutefois qu'elle puisse être une personne bruyante ».

Quoi qu'il en soit, aujourd’hui, Gemma Walker se retrouve à la rue, son propriétaire l’ayant fait expulsée. Et selon le quotidien, elle et son foyer n’ont « nulle part où aller ».

Retrouvez notre dossier sur les troubles du voisinage : cliquez ici.

André Figeard