Il squatte une villa de 2,5M$ et refuse d'en partir !

Un ingénieux stratagème. Selon le quotidien américain The Sun Sentinel, un ressortissant brésilien du nom d’André « Loki » Barbosa vit confortablement depuis juillet dernier dans une propriété cossue de la ville huppée de Boca Raton, dans le comté de Palm Beach. Depuis cette date, ce squatteur de 23 ans qui a profité du fait qu'elle était inoccupée, fait échec aux forces de l’ordre. Particulièrement précautionneux, l’homme a pris soin d’avertir au préalable ces dernières du fait qu’il comptait s’ installer dans cette maison valorisée 2,5 millions de dollars (1,85 millions d'euros), sous le coup d’une saisie immobilière et qui appartient de fait à Bank of America (BoA).

La propriété au bout de 7 ans d'occupation

Pour les services de police, il est clair que l’affaire relève du « civil », aucune effraction n’étant caractérisée. Barbosa, qui a visiblement plus d’un tour dans son sac, l’a bien compris et fait valoir une « obscure loi » de l’Etat de Floride : la « possession adverse ». Une réglementation qui indique que dans un litige portant sur la propriété, une partie peut opposer son titre à l’autre si elle démontre qu’elle a ostensiblement occupé les lieux et payé des taxes foncières durant 7 années, rapporte le quotidien.

Afin que cela n’échappe à personne, le squatteur a placardé le contenu du texte sur la porte d’entrée. Interrogé par le quotidien, un juriste spécialisé en droit immobilier explique que celui qui produit ce texte doit montrer qu'il occupe la maison de « manière ouverte et notoire ». Des photographies de la maison ont même été publiées sur un compte Facebook, au nom d’Andre Barbosa. Selon le quotidien, on peut y voir qu'il a rebaptisé la bâtisse du nom de « Temple de Kamisamar »...

La banque prend l'affaire «au sérieux »

Une situation qui est en train de « rendre fou ses voisins ». Lyn Houston, qui réside dans la maison d’à côté, déclare qu’elle désire acquérir cette maison « vide depuis 18 mois ». Elle explique s’être rendue chez BoA, pour faire part à la banque de sa volonté. « Je leur ai dit « je suis prête à acheter cette maison ». Ils ne m’ont même pas rappelée », se plaint-elle au quotidien. Du côté de la banque, on se contente d’indiquer que l’on « prend au sérieux » l’affaire, et que l’on fera tout pour la régler sans délai…

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