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La villa Les Cèdres ne vaut finalement "que" 350 millions d'euros

La villa Les Cèdres est à vendre.

La villa Les Cèdres est à vendre. - Jean-Christophe Magnenet - AFP

Les rumeurs affirmaient que le prix de vente de la villa Les Cèdres atteignait le milliard d'euros, elle est en fait en vente pour 350 millions d'euros. Le prix rapporté au mètre carré en fait tout de même la demeure la plus chère du monde.

Que les amoureux de la villa Les Cèdres se rassurent, la demeure ne vaudrait pas un milliard d'euros comme les rumeurs le murmuraient mais "simplement" 350 millions d'euros. C'est ce que révèle Bloomberg qui a réalisé un reportage dans cette villa d'exception, et et que nous confirme Enrico Bocedi, directeur de la communication chez Campari, qui a racheté Grand Marnier.

Ces 350 millions d'euros sont bien plus en adéquation avec les estimations des professionnels de l'immobilier qui, lors de l'annonce de la vente en 2016, tablaient sur un prix entre 300 et 500 millions d'euros. La rumeur d'un milliard d'euros est "absurde" explique à Bloomberg Fabio Di Fede, le directeur général de la Société des Produits Marnier Lapostolle, propriétaire de la demeure. Mais même à 350 millions d'euros, la villa Les Cèdres reste la demeure la plus chère du monde au mètre carré. En effet, le prix de vente atteint tout de même plus de 200.000 euros du mètre. Une belle somme.

14.000 espèces de plantes tropicales

La villa Les Cèdres est une villa d'exception à plus d'un titre. Située sur la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat entre Nice et Monaco, la demeure de 1700 mètres carrés sur un terrain de 14 hectares a été construite en 1830. Elle était jadis propriété du roi des Belges Léopold II et fut rachetée au début des années 20 par Alexandre Marnier Lapostolle, fondateur de Grand Marnier.

Ses descendants entretiennent plus de 14.000 espèces de plantes tropicales dans son parc de 14 hectares en bordure de la baie de Villefranche, le plus vaste de la presqu'île. La villa figure à l’Inventaire général du patrimoine culturel depuis 2008, tout comme l’écurie et le jardin d’agrément en terrasses.

Diane Lacaze