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Immobilier

New York construit son plus haut gratte-ciel résidentiel

Vue d'artiste du 432, Park Avenue

Vue d'artiste du 432, Park Avenue - Wikimedia

Un projet résidentiel géant de 95 étages a démarré en plein Manhattan. La tour du 432, Park Avenue deviendra d’ici quelques années la plus haute tour d’appartements de Big Apple, et détrônera ainsi le One57, immeuble dont la rumeur voulait qu'il soit ciblé par le Premier ministre du Qatar !

La bataille des gratte-ciels fait une fois de plus rage outre-Atlantique. Le voile se lève chaque jour un peu plus autour du nouvel immeuble qui sera édifié au 432, Park Avenue, et compte modifier sensiblement la skyline new yorkaise. Un projet de tour d’habitations haut de 425 mètres qui, outre son record de taille - il sera l’immeuble résidentiel le plus élevé de la ville et l’un des plus hauts du pays -, comprendra 147 appartements parmi les plus chers de la ville.

Un appartement de plus de 82M$

Bien qu’il ne soit pas encore édifié, on connait déjà l’un des joyaux du 432, Park Avenue : un logement hyper luxe d’une surface de 760 m², situé au 95ème étage, et comprenant six chambres. Son prix : 82,55 millions de dollars, rapporte le New York Times.

Œuvre de l’architecte Rafael Vinoly, le bâtiment, dont l'investissement se monte à pas moins de 1 milliard de dollars, sera situé sur l’ancien site de l’hôtel Drake. Le promoteur Harry B. Macklowe et la société CIM Group sont associés à ce projet de building, qui doit être achevé à l'horizon 2015. Son ambition est affichée d'entrée de jeu : dépasser le One57, encore inachevé mais considéré jusqu’à il y a peu comme le futur plus luxueux et plus haut gratte-ciel résidentiel de New York.

Le retour de Macklowe, l' « amoureux du risque »

Les observateurs s’interrogent sur le niveau d’implication du magnat de l’immobilier dans ce projet, considéré comme un « amoureux du risque ». M. Macklowe, investisseur de génie dans les années 80, s’était en effet fait couper ses financements en 2007 en pleine crise des subprimes, et avait dû abandonner la construction de sept de gratte-ciels. Mais l’homme s’était fait remarquer 20 ans auparavant, le jour du krach d’octobre 1987, en se séparant de 15 immeubles pour 350 millions de dollars. Soit 120 millions de plus que leur prix d’acquisition 10 mois avant, rappelle le quotidien…

Son retour au premier plan demeure « l’un des secrets les mieux gardés du moment », a confié au New York Times le responsable de Marketing Directors, une société spécialisée dans le marketing immobilier.

Selon des sources, les négociations avec d’éventuels acquéreurs sont déjà entamées.

Retrouvez les 11 plus hautes tours de demain : cliquez ici.

André Figeard