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Un concours d'architectes pour métamorphoser la Tour Montparnasse

L'équipe lauréate sera choisie au printemps 2017

L'équipe lauréate sera choisie au printemps 2017 - Ludovic Marin - AFP

Un concours international d'architecture a été lancé ce jeudi pour transformer radicalement ce gratte-ciel de 210 mètres, considéré comme l'un des plus laids de la capitale. Les travaux pourraient débuter dès la fin 2019.

Un concours international d'architecture a été lancé ce jeudi 16 juin pour métamorphoser la Tour Montparnasse, le gratte-ciel le plus mal-aimé de la capitale, afin de renouer avec une modernité qui était la sienne il y a 40 ans. Pour remporter la compétition, les candidats devront mettre l'accent sur l'innovation, la modernité, les compétences techniques et les performances environnementales, tout en assurant une gestion du chantier "exemplaire" avec le moins de nuisances possibles pour le voisinage.

Pour remporter la compétition, les candidats devront mettre l'accent sur l'innovation, la modernité, les compétences techniques et les performances environnementales, tout en assurant une gestion du chantier "exemplaire" avec le moins de nuisances possibles pour le voisinage.

En septembre, les six équipes retenues seront dotées de 120.000 euros pour travailler jusqu'à fin décembre, sur des avant-projets plus poussés. Puis l'équipe lauréate sera choisie "au printemps 2017", au terme d'une concertation avec la Ville de Paris, les mairies des 6e, 14e et 15e arrondissements et les riverains.

Tourner la page de l'amiante

Ce concours d'architecture qui "implique des travaux très importants, puisqu'il ne s'agit pas d'un petit lifting (...)", va en même temps permettre de tourner la page compliquée de l'amiante, explique Patrick Abisseror, le président de l'Ensemble immobilier Tour Maine Montparnasse (EITMM).

Pour l'architecte Jean-Marie Duthilleul, qui supervise la métamorphose du gratte-ciel, il s'agit de "poursuivre l'histoire d'un emblème de la ville", qui doit "dialoguer avec tout Paris". Les architectes du monde entier seront invités "à exprimer leur vision" de la tour en tirant parti d'atouts tels que le "toit public, rare à Paris" pour un bâtiment privé.

L'an prochain, les copropriétaires devront se mettre d'accord sur le coût global, le calendrier et les modalités des travaux - la tour pourrait être vidée pour réduire la durée du chantier - avec pour objectif un premier coup de pioche "fin 2019".

L'investissement d'environ 300 millions d'euros, sera "financé à 100% sur fonds privés, par une quarantaine de copropriétaires". Ceux qui n'avaient pas l'assise financière nécessaire pour y participer, sont partis : le fonds d'investissement LFPI (La Financière Patrimoniale d'Investissement), a ainsi pu racheter une douzaine d'étages sur 56, début 2016.

Avec AFP

J. M.