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Un professionnel de l'immobilier accusé de proxénétisme

Proxénétisme et immobilier dans une résidence toulousaine

Proxénétisme et immobilier dans une résidence toulousaine - Wikimedia Commons

Un Toulousain responsable de six sociétés civiles immobilières (SCI) a été mis en examen pour proxénétisme aggravé et blanchiment d’argent, selon La Dépêche.

« La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements », énonce l’article 544 du code civil. Jean-Marc V., gérant de SCI et propriétaire de 200 appartements, se souviendra surtout de la seconde partie de l’article bien connu.

L’homme est en effet soupçonné d'avoir « facilité et encouragé la prostitution dans des appartements qu'il louait», révèle La Dépêche. Au fil des mois, l’immeuble situé résidence du Soleil, rue Riquet, serait ainsi devenu un véritable « hôtel de passes ou maison close clandestine ».

Poursuivi pour proxénétisme aggravé et blanchiment d’argent au terme de six mois d’enquête de la SRPJ de Toulouse, le gérant est suspecté d’avoir mis au point une juteuse affaire. Il aurait perçu « environ 500 € par semaine, durant plusieurs mois, au cours de ce business illicite de proxénétisme hôtelier », précise La Dépêche. Les fonds collectés, à l’aide de deux autres personnes mises en cause, auraient ensuite été réinvestis dans ses différents SCI. A suivre.

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André Figeard