Lille (59) Appartement familial dans le centre

Après une décennie de forte hausse, les prix se sont stabilisés dans le coeur de la capitale du Nord. L'occasion de se laisser séduire par une ville en pleine évolution.
Le centre de Lille garde la cote. Même si les délais de vente s'allongent, parfois jusqu'à trois mois, les prix ne baisseront pas : la demande est toujours là », assure Philippe Lescot, d'Orpi ABC Immo. Il faut compter au moins 3 000 euros le mètre carré pour acheter dans les quartiers du Vieux-Lille, du Centre ou de Vauban. Et la barre des 4 000 euros le mètre carré peut être atteinte pour des produits d'exception, par exemple place Charles-de-Gaulle.
Le centre abrite un grand choix de biens, allant des petites surfaces dans des immeubles du xixe siècle aux grandes maisons de ville, et reste une valeur sûre. « Toute la zone profite du dynamisme économique et commercial d'Euralille », explique Gilles Hurstel, d'Onis Invest. Situé entre les deux gares et le réseau de métro, ce nouveau quartier d'affaires offre aussi de nombreux programmes neufs résidentiels, vendus en moyenne 3 200 euros le mètre carré. « Et l'arrivée des Galeries Lafayette, rue de Béthune, a encore augmenté la cote des rues voisines », sourit Gilles Hurstel. Ainsi, rue de Paris, un trois-pièces de 85 m2, de belle facture, s'est négocié 285 000 euros. Un peu plus au sud, les abords de l'ancienne gare de marchandises Saint-Sauveur affichent de belles perspectives de plus-values : les 20 hectares de friches, que la municipalité est en train de racheter à RFF (Réseaux ferrés de France), accueilleront des espaces verts et des immeubles d'habitation.
Le charme du Vieux-Lille
Au nord du centre-ville, le Vieux-Lille, rénové, attire une clientèle branchée séduite par l'architecture préservée du quartier. Une maison de 300 m2, de bon standing, se vend environ 500 000 euros, et les appartements s'y échangent en moyenne à 3 000 euros du mètre carré. « Les zones proches de la citadelle sont de plus en plus recherchées », indique Philippe Lescot. Elles ont l'avantage d'être à proximité des artères commerçantes de la ville tout en étant protégées du bruit. Un quatre-pièces de 130 m2, dans un ancien hôtel particulier rue de Saint-André, est parti à 395 000 euros.
Juste au sud du Vieux-Lille, le quartier Vauban intéresse particulièrement les investisseurs. « La demande locative est très forte, liée à la présence des écoles supérieures et des facultés, explique Eric Franques, d'Eric Franques Immobilier. Certains achètent des maisons pour ensuite les découper en petites surfaces et les louer. » Les biens de ce type sont devenus rares, ce qui renforce encore leur valeur. Une maison de 100 m2 coûte environ 400 000 euros, et un studio de 20 m2 se loue 300 euros par mois. Le quartier propose également des moyennes surfaces très prisées des familles monoparentales - une clientèle en augmentation constante. Un T3 de 70 m2, rue du Port, a été acheté 247 000 euros
- Dans le même numéro
- Editorial : Les petits bobos de la planète bling-bling
- Tendance : Baisse des prix en perspective
- Tendance : Construction record en France
- Tendance : Chute des prix américains
- Tendance : Lyon bat des records dans le neuf
- Evénement : Grenelle sonne la fin de l'étalement urbain
- Actualités : Superpromos chez les promoteurs
- Actualités : Les logements passent au vert
- Actualités : Le cadastre en ligne
- Actualités : Modifications fiscales dans les DOM-TOM
- Actualités : Offre multimédia spéciale HLM
- Actualités : Nouvel indice des loyers
- Actualités : Recul des ventes des appartements occupés
- Actualités : Grand luxe aux Seychelles
- Actualités : Haro sur les conservateurs des hypothèques
- Actualités : Payer le juste prix
- Agenda : Immobilier ... en Rhône-Alpes
- Agenda : ... à Marseille
- Agenda : Maisons en bois
- Dossier : Réussir sa location en 2008
- Investir : Marseille, Nice, Toulon... Acheter dans le Midi
- Investir : Lyon Petites surfaces à la Croix-Rousse
- Investir : Toulouse (31) Acheter dans une résidence étudiante
- Investir : Paris (18) Studios près des puces de Clignancourt
- Investir : Brest (29) Un marché actif
- Investir : Les Orres (05) Station en plein essor
- Investir : Médoc (33) Encore abordable
- Investir : Le notaire n'est pas un juriste comme un autre
- Investir : Lourdes (65) Opportunités au pied des Pyrénées
- Investir : Annecy (74) Le charme de la vieille ville
- Investir : Montreuil (93) Pour clients bourgeois bohèmes
- Investir : Paris 6e Des prix record
- Investir : Biarritz (64) Une villa en front de mer
- Investir : Le Brésil que les Français achètent
- Adjugé : Notre sélection de transactions récentes
- Témoignage : J'ai construit ma maison bioclimatique
- Gérer : Vente les règles de l'avant-contrat
- Gérer : Le bail rural verbal
- Gérer : Des atouts à reconsidérer
- Gérer : Une mesure profitable
- Gérer : Droit d'usage et d'habitation
- Gérer : Inaliénabilité
- Gérer : Locations en meublé
- Gérer : Les précautions qui s'imposent
- Chronique : Attention au taux d'effort
- Gérer : Crédits d'impôt pour financer vos travaux
- Placer : Les SCPI maintiennent le cap
- Placer : Fonds immobiliers Vers de bonnes surprises
- Placer : Rachats bloqués
- Placer : Encours en berne
- Placer : Volatilité dans un mouchoir
- Placer : Nexity, des atouts face à la crise
- Idées : Façade refaite à l'ancienne
- Espace : Diplomate vend maison à Dublin
- Courrier : Régime Besson ancien
- Courrier : Pactes de famille
- Courrier : Frais de procédure
- Courrier : Changement d'affectation d'un local
- Courrier : Bail verbal
- Courrier : Accession à la propriété
- Courrier : Jouissance d'un anneau de port
- Courrier : Imposition des plus-values
- Courrier : Travaux à charge du locataire
- Courrier : Classification d'un bien
- Coaching : Face au vendeur