Fillon dit non au gaz de schiste
Le premier ministre vient de faire sonner le glas des forages industriels d’huiles et de gaz de schiste. Il s’est rangé cette après-midi derrière de nombreux députés, de droite comme de gauche : « Il faut annuler les autorisations qui ont déjà été données. Il y a des propositions de loi qui ont été déposées dans ce sens. Le gouvernement les soutiendra ». Mais pour François Fillon, il n’est pas question de fermer la porte à la recherche : « Il n'est pas question de sacrifier notre environnement, mais il n'est pas question non plus de fermer la porte à des progrès technologiques qui permettraient demain d'accéder à de nouvelles ressources énergétiques ».
Une forte mobilisation populaire
Si le rejet du premier ministre était attendu, poussé par une grande partie de la classe politique française, il survient après de long mois de batailles des populations concernées par l’exploitation de ce gaz. Que ce soit dans les Alpes, le Nord ou le Languedoc-Roussillon, de nombreux collectifs et élus se sont mobilisés pendant de longs mois contre l’implantation des forages.