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L'ONU au chevet du Mont Saint-Michel

Le Mont Saint-Michel

Le Mont Saint-Michel - Wikimedia

L’Unesco a montré son hostilité à la construction d’éoliennes offshores dans la baie du Mont Saint-Michel, lors de sa 35ème session annuelle. Les parcs éoliens de Tremblay, Saint-Ouen la Rouerie et d'Argouges sont dans le viseur.

Le site du Mont Saint-Michel est classé au patrimoine mondial depuis 1979. Alors y voir pousser comme des champignons plusieurs dizaines d’éoliennes en pleine mer ne peut qu’agacer les inconditionnels de ce site historique et touristique. Pourtant, l’implantation d’éoliennes offshores est prévue par le ministère de l’Écologie. C’est dans ces conditions que l’Unesco, lors de sa 35ème session annuelle, est montée au créneau contre ce projet.

Fin des débats en 2012

Ainsi, l’organisation a proposé d’interdire toutes constructions d’éoliennes dans un rayon de quarante kilomètres autour du Mont Saint-Michel. Cette zone de prohibition permettra notamment de préserver le panorama de ce célèbre site de la Manche. Par ailleurs, l’institution attend avec impatience le rapport de l’État sur ce dilemme. Texte qui sera débattu en juin 2012 à la prochaine session annuelle de l’Unesco.

Parmi les parcs éoliens, celui de Tremblay est le plus décrié. Cette commune de 1 500 habitants s'est davantage mobilisée puisque ces derniers demeurent très attachés au Mont Saint-Michel. Les villages d'Argouges, et ses 530 habitants, et celui de Saint-Ouen la Rouerie se sont, eux aussi, levés contre ce projet d'énergie propre. L’éolienne sur terre ou sur mer voit ses critiques enfler un peu partout en France.

Maxime Laurent