La facture énergétique des ménages est moins forte dans les grandes villes

Une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc)* montre que « le taux d’effort énergétique, c'est-à-dire la part que prend la facture d’énergie pour le logement dans le budget domestique [est] de 3,1 % [dans] l’agglomération parisienne contre 7,3 % [dans les] communes rurales ». Une différence qui s’explique par plusieurs facteurs : « aux inégalités dans les qualités de construction s’ajoutent les inégalités de revenus, indique le Credoc. Les ménages des grandes villes ont, en moyenne, des revenus plus élevés, des logements plus petits et des habitations de meilleure qualité sur le plan thermique ».

*« La Précarité énergétique pose la question du coût du logement en France » ; n° 258 de Consommation et modes de vie.