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Quelles sont les villes qui affichent les meilleures performances énergétiques pour le logement?

7,2 millions de logements sont classés F ou G.

7,2 millions de logements sont classés F ou G. - June66 - pixabay

La moyenne nationale de consommation énergétique des logements est de 250 kWh par mètre carré et par an. Mais certaines villes consomment beaucoup moins.

En matière de performance énergétique, toutes les villes ne se valent pas. Une étude de SeLoger publiée ce lundi montre que la moyenne nationale du DPE est de 250 kWh par mètre carré par an. Ce qui correspond à un classement énergétique de catégorie E. En tout, 7,2 millions de logements sont classés F ou G, les catégories de DPE les moins bonnes.

Si aucune ville ne rentre dans les catégories A ou B, Toulon, la ville la mieux classée de l'étude, arrive en catégorie C: Toulon. En effet, la consommation moyenne d'un logement de cette ville du sud est de 145 kWh par mètre carré et par an. Les deux autres villes du podium sont en catégorie D, il s'agit de Montpellier (161 kWh/m2/an) et Toulouse (166 kWh/m2/an).

Paris classée E

À l'autre bout du classement, se trouvent Lille (226 kWh/m2/an) et Reims (226 kWh/m2/an) qui rentrent dans la catégorie D. Et Paris (242 kWh/m2/an) en catégorie E. "La consommation moyenne est plus faible dans le sud par rapport au nord", constate Bertrand Gstalder, président du directoire du groupe SeLoger.com, interrogé ce lundi dans l'émission "12H L'heure H" sur BFM Business. "Le climat joue, mais aussi les conditions de logement", explique-t-il.

En effet, dans son étude, SeLoger rappelle que le score attribué au DPE tient compte de plusieurs facteurs: localisation géographique, rigueur climatique mais aussi date de construction du logement, superficie, isolation, exposition, nombre d'occupants ou encore énergie utilisée pour le chauffage. "À Paris, les petites surfaces (studios, T2) sont largement représentées. Or, le fait que ces logements soient bien souvent chauffés à l’électricité impacte inévitablement leur consommation énergétique et fait grimper la facture de leurs occupants", rappelle Bertrand Gstalder.

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Diane Lacaze