62 % des ménages détiennent une assurance-vie
Un parallélisme symbolique peut être effectué entre la propriété immobilière et l’assurance-vie, représentant sans doute actuellement les placements sécurisés aux yeux des épargnants : début 2010, 62 % des ménages résidant en France métropolitaine détenaient un contrat d’assurance-vie, « soit autant que de propriétaires d’un bien immobilier », souligne l’Insee. Au total, 17 millions de ménages en possédaient un à cette date.
Le « placement préféré des français » comprend deux déclinaisons. D’abord, les contrats en cas de vie et de capitalisation - qui permettent le versement d’un capital ou d’une rente à l’assuré s’il est encore en vie à une date fixée à la souscription ou non -, et enfin les contrats en cas de décès, qui prévoient versement d’une rente ou d’un capital aux bénéficiaires du défunt. Les ménages ont été plus enclins à souscrire à ce premier contrat (41 %), qui a pris 7 points de plus qu’en 2004 selon l’organisme. Mais le second l’a talonné de près, recueillant 39 % des faveurs des ménages.
L'assurance-vie en cas de vie plébiscitée
Un succès total, puisque ces chiffres ont fait des contrats d’assurance en cas de vie et de capitalisation « le placement financier le plus répandu chez les ménages après les livrets défiscalisés, détenus par 85 % des ménages » l’année dernière, fait savoir l’Insee. Devançant l’épargne-logement (31 % de détention) et loin devant les valeurs mobilières (19 %). Autre tendance, ce placement confirme sa popularité auprès des 50-59 ans, qui le détiennent à 47,5 %, ou encore auprès des cadres et non salariés (les professions libérales possédant par exemple une assurance-vie en cas de vie à 66,5 % en 2010).