BFM Immo
Investissement

Immobilier dans l'assurance-vie : quel support choisir ?

La pierre-papier, une solution plébiscitée par les français

La pierre-papier, une solution plébiscitée par les français - AlcelVision - Fotolia.com

L’immobilier dématérialisé ou pierre-papier rencontre depuis quelques années un succès grandissant auprès des investisseurs. Cet engouement s’est traduit en 2014, par une hausse de 300 % de la collecte d’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier), à 813 millions d’euros et de 17 %, à 2 931 millions d’euros, au niveau des SCPI (Société Civile de Placement Immobilier).

L’association des atouts de la pierre-papier (performance solide, revenus réguliers, délégation de gestion, mutualisation du risque, accessibilité, etc.) et de l’assurance-vie (fiscalité, transmission) présente en effet de très nombreux avantages. Les compagnies d’assurance-vie ont compris l’intérêt des investisseurs et proposent de plus en plus de supports d'investissement immobiliers.

Pour rappel, les actifs immobiliers ne sont pas éligibles au PEA (Plan d'épargne en actions).

TRI : Taux de rentabilité interne

Les SCPI

Cinquante ans après l’apparition des premiers véhicules, les SCPI de rendement se sont imposées parmi leurs classes d’actifs prisées des investisseurs. Elles ont pour seule mission d’acquérir des biens immobiliers locatifs, tels que des bureaux, des murs de boutiques principalement.

Leur volatilité plus faible que celle de l’immobilier côté ou les OPCI, en contrepartie d’un potentiel de gains plus limité. En 2014, la performance moyenne des SCPI est ressortie de 5,1 %.

Les SIIC

Les SIIC (Sociétés d'Investissement Immobilier Cotées) regroupent les foncières cotées, dont la dénomination a changé en 2003 suite à un changement de statut. Il est possible d’investir dans les SIIC non pas en direct, mais via des SICAV immobilières (Société d'investissement à capital variable). Souvent ces dernières achètent l’ensemble des titres du secteur afin de reconstituer la performance de l’indice des SIIC européennes par exemple. Leur portefeuille est alors composé des plus grandes sociétés foncières européennes telles que Klépierre ou Unibail-Rodamco.

Ces actifs sont bien plus volatiles que les SCPI ou les OPCI, mais performent mieux à long terme, avec une performance moyenne de 13,4 % sur 40 ans (cf. tableau comparatif). Leur liquidité est totale.

En 2014, l’indice Euronext IEIF REIT Europe, qui regroupe les SIIC européennes a progressé de 26,11 %.

Les OPCI grand public

Depuis 2008, les investisseurs ont accès aux OPCI grand public. On dénombre actuellement que neufs véhicules et les quatre principaux représentent la quasi-totalité de la collecte et des encours. Il s’agit d’Opcimmo d’Amundi Immobilier, Selectiv’Immo d’Axa REIM SGP, Diversipierre de BNP Paribas REIM et Immo Diversification de Ciloger. En 2014 ces derniers ont connu une progression moyenne de 6,6 %. Les OPCI sont encore plus liquides et dynamiques que les SCPI compte tenu des actifs liquides (minimum 5 %) et financiers (maximum 30 %) qu’ils détiennent.

Contrairement aux SCPI, qui sont imposées au titre des revenus fonciers, la pluparts des OPCI sont soumises à la fiscalité des valeurs mobilières.

Comment choisir ?

La décision d’un investissement en SIIC, OPCI ou SCPI sera fonction de votre profil de risque et de votre horizon d’investissement.

Frédéric Durand-Bazin, rédacteur en chef du magazine Le Particulier, a décrypté les différentes raisons qui justifient un investissement dans l'immobilier locatif via les SCPI. Il a également livré quelques conseils pour optimiser le rendement sur ce type de placement. - Intégrale Placements, du 28 avril, présenté par Guillaume Sommerer, sur BFM Business :

Qualite-Logement.org