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Investissement

Kaufman & Broad : perte en 2009, bénéfice en 2010 ?

Les réservations redémarrent

Les réservations redémarrent - dr

Kaufman & Broad voit le bout du tunnel. Frappé de plein fouet par la crise immobilière, le promoteur accuse une perte de près de 30 millions d’euros au titre de l’exercice 2009, mais vise un retour aux bénéfices dès cette année.

Le chiffre d’affaires 2009 de Kaufman & Broad ressort à 934,9 millions d’euros, en baisse de 19,8 % sur un an. Au seul quatrième trimestre, la baisse est limitée à 9,6 %, pour un niveau d’activité de 274,7 millions d’euros. « Le quatrième trimestre confirme l’amélioration constatée au trimestre précédent, illustrant les effets positifs de la stratégie d’adaptation mise en place fin 2008 et conduite de façon déterminée tout au long de l’année 2009 », explique Guy Nafilyan, PDG du groupe.

Le résultat opérationnel courant s’établit à 25 millions d’euros sur l’année, en baisse de 71,8 %, mais progresse de 13,7 %, à 12,9 millions d’euros, sur le trimestre. La perte nette, part du groupe, atteint 29,8 millions d’euros sur l’année, contre un bénéfice de 8,2 millions d’euros en 2008.

Une offre adaptée

Kaufman insiste sur la forte progression de ses réservations, qui « ont plus que doublé en valeur au quatrième trimestre », en hausse de 128,7 % pour un total de 315 millions d’euros. En volume, le groupe a enregistré 1 382 réservations de logements, soit 20 % de plus qu’au quatrième trimestre 2008. « Cette tendance se confirme depuis le début de l’exercice 2010 », indique Guy Nafilyan. Le dirigeant assure que « l’offre commerciale est désormais parfaitement adaptée en termes de produits et de prix, dans un marché qui reste soutenu par le doublement du prêt à taux zéro (PTZ), le Pass Foncier et, surtout, le dispositif Scellier ».

« Dans ce contexte, à des conditions de marché identiques, la conjugaison de la dynamique commerciale du second semestre 2009, de la poursuite du développement de nouvelles opérations à rentabilité élevée et des effets favorables de l’ajustement de la structure des coûts opérationnels et financiers réalisé tout au long de l’année 2009, se traduira pleinement dans les comptes du deuxième semestre 2010 et ouvre de bonnes perspectives de retour à un résultat net positif sur l’ensemble de l’exercice 2010 », poursuit M. Nafilyan.

Emmanuel Salbayre