Les SCPI, ces très mauvaises élèves en matière d'égalité homme-femme

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont énormément de progrès à faire en matière de parité homme-femme. Une étude de Deeptinvest, société d’analyse financière, publiée par L’Agefi Actifs, montre, en effet, que seules 9% des SCPI de rendement respectent cette parité dans leurs organes de direction. Mais pire que cela, 0% la respecte dans leurs conseils de surveillance.

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Si les SCPI fiscales font mieux, elles sont loin d’être exemplaires. Ainsi, 8% respectent la parité dans les organes de direction et 6% dans les conseils de surveillance. L’étude précise que “sur les 158 fonds du panel, seulement 16 sont présidés par une femme et 3 présentent un conseil de surveillance où la parité homme-femme est respectée”.

Des marges de progression pour les critères ESG

Il n’y a pas que concernant l’égalité des sexes que les SCPI sont mauvaises élèves. En effet, elles ont également une importante marge de progression concernant la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ces trois facteurs importants qui permettent de mesurer la soutenabilité et l’impact éthique d’un investissement dans une entreprise ou un domaine économique.

Ainsi, selon l’étude Deeptinvest, 61% des gestionnaires de SCPI affirment prendre en compte ces critères lors de leurs investissements. 55% se soucient de la consommation d’énergie et 14% de la biodiversité. On notera qu'une autre partie de cette étude, dont nous vous parlions ici, est consacrée aux frais moyens de souscription et de gestion des SCPI.