Réforme de la fiscalité de l'épargne : Qui y perd ?
D'un côté, les gros actionnaires et les « petits détenteurs » de livrets d'épargne, c'est-à-dires les foyers compris dans les tranches d’imposition de 5,5 à 14 % devraient y perdre « le moins ». Car pour ces derniers, « comme les propriétaires de livrets, plan d’épargne logement et comptes à terme n’avaient pas recours au prélèvement libératoire, sa suppression n’a pas d’incidence ».
A l’inverse, les détenteurs de livrets aux revenus moyens ou élevés vont pâtir de la réforme « de façon non négligeable », juge l’association. En effet, le prélèvement libératoire de 24 % étant « supprimé, ce sont les contribuables situés dans les tranches de 30 %, 41 % et 45 % qui vont être concernés par la mesure ». Pire, pour les petits actionnaires, « si l’abattement de 40 % leur est bien évidemment appliqué, ils perdent celui de 3 050 €, qui pour eux était significatif », conclut UFC.