Vers un nouveau contrat d'assurance-vie
Alors que le président de la République a déclaré mardi, en déplacement à Saint-Nazaire, vouloir une mobilisation de l’épargne pour financer les PME, Bercy et les établissements financiers réfléchissent à la mise au point d’un nouveau contrat d’assurance-vie, qui comprendrait une part minimum de 12 % en actions, révèlent Les Echos. Selon Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), ce nouveau contrat « doit être simple, ne pas venir perturber le marché actuel et disposer d’un atout fiscal », afin d’être pleinement efficace. La piste avait été évoquée à la fin de l’année par des sénateurs « d’instaurer un taux préférentiel de 5,5 % (au lieu de 7,5 %) pour les contrats comprenant une part significative en actions et de relever le taux à 8,5 % pour les autres », explique le quotidien.
70 % du flux de placements
Selon la FFSA, « l'assurance vie représente 70 % du flux des placements financiers des ménages (estimé à 130 milliards d'euros) ». Ce placement phare de l’épargne longue obtient la première place dans le patrimoine financier des ménages. Les contrats en UC restent toutefois minoritaires dans l'assurance-vie, à l'inverse des contrats en euros, plébiscités par les assurés. La fédération estime que le dossier pourrait être « bouclé d’ici à mars », rapporte le quotidien.