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72 % des français font confiance à leur syndic de copropriété

Le syndic jouit aujourd'hui d'une meilleure réputation que par le passé

Le syndic jouit aujourd'hui d'une meilleure réputation que par le passé - dr

Les français renouent avec leurs syndics. S’ils préfèrent pour les grosses copropriétés les syndics professionnels aux syndics bénévoles, 72 % des copropriétaires leur font globalement confiance.

Les syndics de copropriété ont souffert pendant longtemps d’une crise de confiance, qui a atteint sans doute son paroxysme durant l'affaire Urbania. A en croire une étude réalisée par TNS Sofres pour Nexity sur un échantillon de 451 propriétaires, il n’en est plus rien. Les qualités de gestionnaire des syndics ne sont pas remises en question pour 75 % des sondés, bien que 47 % estiment que leurs honoraires soient « trop élevés », contre 44 % à les juger « raisonnables ». Les copropriétés de moins de 15 appartements choisissent plus facilement un syndic bénévole, pour 41 % des sondés. Lorsque la copropriété passe à plus de 16 appartements, et au-delà de 100, ils sont respectivement 79 et 72 % à souhaiter qu’un syndic professionnel prenne en charge l’immeuble.

50 % d'insatisfaits pour la diminution des charges

71 % des copropriétaires ont une meilleure image de leur propre syndic que sur l’ensemble de la profession, et 72 % sont prêts à leur faire confiance, selon l’étude. Le taux de satisfaction varie davantage en fonction des tâches du syndic : pour la gestion de l’hygiène, l’organisation des assemblées générales, l’entretien général, la gestion de la sécurité et la rénovation de l’immeuble, il est de 70 %. Toutefois, les opinions sont plus contrastées lorsqu’il s’agit de la diminution des charges : 47 % de satisfaits contre 50 % d’insatisfaits.

Le sondage révèle toutefois un problème des « transparence des comptes », dans la mesure où de nombreux copropriétaires ne comprennent pas bien la répartition des charges payées au syndic. Une confusion encore importante semble régir ce domaine, car 36 % des personnes interrogées considèrent que ces montants correspondent autant à des charges qu’à des honoraires, quand d’autres considèrent même qu’il s’agit principalement d’honoraires. Plus grave, 10 % d’entre elles ne savent pas du tout à quoi correspondent ces facturations, conclut l’étude.

Léo Monégier