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Achat immobilier : Un Français sur deux renonce après 1 an de recherche

53 % des prétendants à l'achat signent après un an de recherche

53 % des prétendants à l'achat signent après un an de recherche - Fotolia

19 % des prétendants à l’achat d’un logement abandonnent après un an de recherche, selon une étude du Crédit Foncier. Et 30 % de ceux qui achètent dans ce délai dépassent leur budget initial…

Le Crédit Foncier a planché sur le comportement des acheteurs aujourd’hui, et en dégage plusieurs enseignements. Selon l’étude, réalisée en janvier 2014 auprès de 3 700 clients et prospects du groupe, les Français qui se lancent dans un projet d’achat de résidence principale ciblent à 92 % une maison dans les communes de moins de 5 000 habitants, contre 37 % dans celles de 100 000 habitants. L'ancien garde les faveurs des Français : seuls 44 % déclarent vouloir faire construire une maison neuve, taux qui passe à 36 % pour les appartements neufs.

Quête plus aisée dans les petites communes

Mais la quête du bien idéal, souvent longue, peut en décourager plus d’un. D’après le Crédit Foncier, après un an de recherche, seuls 53 % des Français signent l’acquisition d’un logement. 28 % continuent à scruter le marché quand 19 % abandonnent leur projet. « C’est dans les petites communes que la recherche semble plus aisée : 59 % des personnes interrogées issues de communes de moins de 5 000 habitants ont fait l’acquisition d’un logement avant le terme d’un an de recherche, précise le groupe. A l’inverse, ce ratio n’est plus que de 48 % pour les personnes issues de communes de plus de 100 000 habitants ».

C’est souvent au prix de concessions que l’acheteur parvient à ses fins dans ce délai. Après en moyenne 7 mois (8 mois dans les grandes communes) de recherche et sept biens visités, il finit par rogner sur ses ambitions de localisation du bien et sur sa surface. Environ un acheteur sur cinq achète plus petit et hors du lieu où il souhaitait s’implanter. Enfin, son budget initial est in fine dépassé de 10 % pour 30 % des acheteurs. Même si « dans deux cas sur trois (65 %), la transaction s’est faite après avoir obtenu une baisse de prix, de l’ordre de 8 % », conclut l’étude.

Une mesure à l'étude pourrait peut-être changer la donne : la baisse des frais de notaire >>

Léo Monégier