BFM Immo
Prix immobilier

Après la flambée de l'immobilier en 2019, vers une nouvelle envolée des prix en 2020?

Bertrand Gstalder, le PDG de SeLoger

Bertrand Gstalder, le PDG de SeLoger - BFM Business

Invité sur BFM Business, Bertrand Gstalder, le PDG de SeLoger, table sur une année 2020 qui pourrait se révéler presque aussi faste en matière de volume de transactions et de hausses des prix qu'en 2019.

L'année 2020 sera-t-elle aussi exceptionnelle dans le secteur immobilier que celle qui vient de s'achever? Ou sera-t-elle, à l'inverse, annonciatrice d'un début d'accalmie? De l'avis du patron de SeLoger Bertrand Gstalder, qui était invité ce mardi sur BFM Business, il se pourrait qu'elle s'inscrive (à peu de choses près) dans cette même lignée.

"On a quand même des tendances", explique le patron de SeLoger. "D'abord, on a des taux qui restent toujours très bas. Donc qui sont porteurs pour le marché de l'immobilier et on pense effectivement à un volume de transactions qui devrait légèrement baisser, mais rester autour du million", détaille Bertrand Gstalder. A fin septembre 2019, le volume de transactions dans l'ancien a atteint 1,059 million, soit plus de 10% d’augmentation par rapport à 2018 selon les notaires. Pour 2020, SeLoger table donc sur une baisse du nombre de ventes dans l'ancien de l'ordre de 5%.

>> Partenariat BFM Business : découvrez les raisons d'investir dans les SCPI de rendement CORUM L'EPARGNE

En revanche, la "tension sur les prix est toujours assez dynamique". Si 2020 s'annonce "moins dynamique" que 2019, le patron du site d'annonces prévoit une progression des prix de "2 à 4%" pour 2020.

Des élections municipales qui freinent les chantiers

Pour Bertrand Gstalder, la hausse des prix "ne vas pas s'arrêter tout de suite". "La crise immobilière évidemment peut jouer", estime-t-il. "Il ne faut pas oublier que les conditions sont favorables. On l'a dit d'abord: des taux extrêmement bas. D'autre part, si on prend la région parisienne qui est fortement motrice également, on a une attractivité de Paris aussi bien de l'étranger que pour les nationaux qui est importante. On a un investissement locatif qui est extrêmement important. Et puis, enfin, en 2020, il faut se souvenir que l'on est dans une période d'élections municipales. Un petit peu moins de permis de construire notamment accordés aux promoteurs immobiliers et donc moins d'offre", explique-t-il.

Outre une révision à la hausse des prix sur laquelle table Bertrand Gstalder, "le phénomène nouveau sur le neuf, c'est surtout une raréfaction de l'offre temporaire – sans doute – mais liée à ces élections", détaille-t-il enfin.

Par Julie Cohen-Heurton pour BFM Immo

Qualite-Logement.org