Au Royaume-Uni, le marché de la location bat des records

Mais au Royaume-Uni, ils sont nombreux à avoir abandonné cette idée. En cause, les prix de l’immobilier, devenus inaccessibles au plus grand nombre. Le prix moyen d’un logement vendu en Angleterre dépasse les 300.000 livres (337.000 euros). À Cambridge ou à Londres, un salarié moyen doit débourser l'équivalent de dix années de revenus pour acquérir un appartement, même si les taux d'intérêt ont considérablement baissé. Dans certains quartiers de la capitale, comme Kensington, ce ratio est supérieur à trente ans. Pas étonnant que la proportion de propriétaires ait considérablement chuté, passant de 71% en 2003 à seulement 63,6%, selon Les Echos.

Le Brexit a également sa part de responsabilité. Depuis le vote sur la sortie du pays de l’Union européenne, en juin dernier, les ventes s’essoufflent dans un climat d’incertitude économique. Du coup, pour se loger, les Anglais n’ont d’autre choix que de passer par la case location. En septembre, le marché locatif a ainsi enregistré une activité record grâce à une hausse des biens disponibles et des locataires plus enclins que jamais à renouveler leur bail, révèle The Guardian dans un article publié lundi 17 octobre. "Si cette tendance se confirme, il pourrait y avoir sur l’île davantage de bien loués que de logements vendus en 2017, ce qui serait une première depuis les années 1930", selon le réseau immobilier Countrywide, cité par le quotidien.