BFM Immo
Prix immobilier

Baisse des prix limitée en 2009 selon Laforêt

-

- - phovoir

Les prix de l’immobilier devraient baisser de 4,4 % en France en 2009, selon les dernières prévisions de Laforêt immobilier, présentées mercredi. 2010 serait l’année de la stabilisation.

Résolument orientés à la baisse jusqu’à la fin de l’été (-7,3 % en cumulé de janvier à août), les prix de l’immobilier commencé à remonter progressivement à avec une hausse de 3 % depuis le 1er septembre. Entre le 1er janvier et le 15 novembre, les prix des studios ont baissé de 6,9 %, les deux pièces de 6,8 % et les trois pièces de 5,2 %. Les prix des quatre pièces ont de leur côté subit une correction de 6,8 % et celle des grandes surfaces de l’ordre de 9,9 %. Contre cette tendance, les maisons de moins de 120 mètres carrés ont vu leur prix augmenter de 5,3 % depuis le début de l’année.

« Le marché est repartit depuis le mois d’avril analyse l’étude ». Et d’expliquer que « les acheteurs ont retrouvé le chemin des agences par le biais des amendements Scellier, des taux d’intérêt bas et de la bonne volonté retrouvée des banques ». Laforêt précise que l’estimation de baisse de 4,4 % des prix sur l’année est très loin des – 20 ou – 30 % annoncés à la fin 2008. Et d’indiquer que ceux qui avaient prédit un telle baisse avait oublié une règle fondamentale de l’économie, à savoir que les prix se régularisent en fonction de l’offre et de la demande.

Baisse de 20 % des volumes de transaction

L’étude indique également que les transactions ont baissé de 20 % en volume par rapport à l’année 2008. Le réseau nous apprend aussi que la moyenne de stocks de biens à vendre dans ses agences française est aujourd’hui de 110, contre 80 dans les années 2004-2005 et de 250 entre 1991 et 1993.

Selon Laforêt, « l’année 2010 ne verra sans doute pas une forte amélioration de la situation en termes de volumes de ventes – le chiffre de 520 000 ne sera probablement pas dépassé - et les prix devraient rester stables ». L’étude précise que certaines régions et certains biens enregistreront des mouvements de baisse et de hausse plus ou moins accentués en fonction de l’offre et de la demande.

M.F.

BFM Immo