Charges de copropriété : Quand l'ARC "corrige" la Fnaim…
Afin de déterminer les charges de copropriété, la Fnaim comptabilise la surface développée, ou assurable. Ce qui relève d’un souci de transparence, selon la Fnaim : « Alors que les méthodologies sur le calcul de la surface habitable amènent à des résultats très différents, nous nous sommes basés sur une surface que tout le monde peut contrôler aisément : la surface assurée dans les contrats souscrits par les syndics », indiquait à LaVieImmo.com Claude Chetrit, vice-président de la chambre Fnaim Paris-IDF.
« Problèmes majeurs »
Une méthodologie qui souffre de « problèmes majeurs », d’après l’ARC, qui fait part de résultats très différents selon que l’on se base sur la surface développée ou habitable (des écarts de surface jusqu’à 74 % dans les haussmaniens). L’ARC déplore en outre l’approximation de la surface calculée par les assurances, de même que la méconnaissance par les habitants de la surface « assurance » de son logement. Selon l’association, « les chiffres de la Fnaim ramenés au mètre carré n’ont strictement aucune signification et sont donc totalement trompeurs et inutilisables ».