Correction immobilière "plutôt bénigne" en France
Particulièrement « sévère et douloureuse » au Royaume-Uni et en Espagne, la crise devrait rester « plutôt bénigne » en France.
Après plusieurs années de croissance à deux chiffres des prix de l’immobilier, le mouvement de correction qui se dessine en Europe s’annonce plus difficile pour ceux des pays où la bulle a eu le plus le temps de gonfler. Les risques sont plus élevés au Royaume-Uni, « où la crise financière exacerbe les problèmes d’accessibilité », et en Espagne, où le marché souffre d’un « excès de constructions neuves ».
Stables ou en légère baisse cette année, les prix de l’immobilier britannique devraient connaître une faible hausse de 4% en 2009. Pour l’Espagne, Jean-Michel Six anticipe deux années d’une baisse de 5% au maximum.
Un taux d’endettement encore relativement faible et une croissance économique toujours soutenue devraient permettre à la France d’échapper à la baisse. « Néanmoins, le marché immobilier français ne connaîtra probablement plus des taux de croissance aussi grisants qu’au début de la décennie »…
E.S.