Immobilier : Décalage entre les attentes des acheteurs et des vendeurs
Une comparaison sensée donner « une indication de l’écart économique et psychologique qui peut exister entre l’offre et la demande sur le marché immobilier », explique le site d’annonces.
A la lecture des résultats de cette deuxième édition, Olivier Seners, directeur général d’AVendreALouer.fr, note que, « dans un contexte où le nombre de transactions immobilières continue de baisser, on observe sans surprise que les budgets des internautes indiqués dans leurs recherches sont à des niveaux de prix encore bien en dessous des offres du marché ». Ainsi, à Paris, le prix moyen proposé par les propriétaires d’un studio était de 6 982 euros le mois dernier, quand les acheteurs étaient prêts à débourser 5 556 euros, soit une différence de 1 426 euros.
« Ce décalage de perception du prix entre l’offre et la demande est particulièrement marqué pour Marseille et Nice », constate Olivier Seners. « Dans ces deux villes, et pour tous les types de biens, l’écart de prix est bien plus fort que pour la moyenne des 10 villes étudiées*. Dans le Sud Est, outre l’attractivité naturelle de la région, la perspective d’extension de la ligne de TGV et la dynamique créée par l’élection de Marseille Capitale Européenne de la Culture en 2012, contribuent probablement à maintenir les prix de l’immobilier parmi les plus élevés », ajoute le dirigeant.
V.J.
*Paris, Lyon, Marseille, Nice, Montpellier, Bordeaux, Nantes, Lille, Rennes et Strasbourg