Immobilier : l'activité impactée par le climat social et la météo
La baisse des taux d'intérêt a continué à stimuler le marché immobilier en mai, mais les acheteurs ont été moins présents que le mois précédent compte tenu du climat social et météorologique "particulièrement adverse" en France, indique MeilleursAgents dans son dernier baromètre des prix.
Les grèves, les blocages et autres pénuries de carburant ont impacté négativement l'activité, en particulier les visites d'acheteurs, précise le site d'estimations immobilières. "Même la météo semble s’être mise au diapason en nous infligeant le mois de mai le plus pluvieux depuis 150 ans", a-t-il ajouté.
Ces difficultés devraient s’estomper et permettre au marché de retrouver la dynamique positive des derniers mois grâce aux conditions de crédit qui demeurent favorables, estime le professionnel.
Hausse des prix un peu partout
Le contexte social et les intempéries n'ont cependant pas vraiment pesé sur les prix des logements anciens, qui ont continué de grimper à Paris et dans la plupart des grandes villes. Dans la capitale, ils ont progressé de 0,8% par rapport à avril soit +1,9% depuis le début de l'année, selon MeilleursAgents. En banlieue, les prix sont restés tables en mai à l’exception notable de la Seine-et-Marne (-0,5%).
Cette hausse à Paris est particulièrement marquée sur les grandes surfaces dont les prix progressent de 1% en mai et de 2,1% depuis le début de l’année. "Les petites surfaces ne sont pas en reste même si elles souffrent du manque d’investisseurs pour les raisons liées à la fiscalité et à l’encadrement des loyers".
En province, la tendance est à la hausse, bien que Bordeaux et Montpellier se distinguent avec respectivement +0,8% et +0,5%. En revanche, à Nantes et à Strasbourg, les prix sont en légère baisse.
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