Immobilier : la reprise reste encore très incertaine

Les prix des logements anciens ont augmenté en janvier à Paris et dans la plupart des grandes villes de France, tandis que le volume des ventes a bondi de l’ordre de 15% en un an, a constaté mardi MeilleursAgents.

Dans la capitale, les prix s'inscrivent en hausse de 0,4% comparé à décembre, en ligne avec la tendance affichée un peu partout dans le pays. Nantes (+0,6%) et Nice (+0,5%) sont dans le haut du tableau, aux côtés de Lyon (+0,4%) et de Bordeaux (+0,3%).

Pour autant, la reprise du marché immobilier "reste encore très incertaine", tempère le professionnel qui évoque des facteurs moins encourageants.

Faible croissance économique

Depuis septembre 2015, l’Indicateur de tension immobilière (ITI) qui mesure le nombre d’acheteurs en recherche active d’un bien en vente "baisse ou ne progresse plus", sauf à Lyon. Malgré des taux d’intérêt toujours très attractifs, "la croissance économique reste faible et les prévisions 2016 demeurent mesurée", souligne le spécialiste.

Plus globalement, dans un contexte incertain "la demande d’immobilier reste faible en France alors que la pierre pourrait être le dernier bastion refuge des investisseurs découragés par la bourse et les placements monétaires", poursuit MeilleursAgents. "Mais la pression fiscale et réglementaire sur les propriétaires bailleurs modère cette tendance".

Le léger mieux observé en janvier à Paris ainsi que dans la plupart des grandes villes de province "pourrait durer quelques mois voire jusqu’à l’été", mais "2016 reste une année incertaine dont l’issue dépend essentiellement du contexte macroéconomique, de la confiance des ménages et des entreprises dans l’avenir et donc de l’évolution de l’emploi en France", conclut le professionnel.

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