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Immobilier : Le retour des acquéreurs étrangers

L'Ile-de-France représente à elle seule 35 % de la demande étrangère

L'Ile-de-France représente à elle seule 35 % de la demande étrangère - dr

Le nombre d’étrangers effectuant des transactions immobilières en France a augmenté de 21 % en 2010, selon l’Observatoire Investing & Living Abroad de BNP Paribas. C’est en Ile-de-France et dans le sud que la majorité d’entre eux choisissent d’acheter, en premier lieu une résidence secondaire.

Avec 31 000 transactions signées l’année dernière, le marché de l’acquisition immobilière en France par des étrangers a bondi de 21 %. Et ce, alors que celui-ci enregistrait un recul de 21 % en 2009. « C’est un retour au niveau enregistré en 2008. La tendance constatée est similaire sur la province et l’Ile-de-France alors que la chute du marché en 2009 avait principalement touché la province », commente BNP Paribas.

La proportion d’acheteurs en provenance du vieux continent reste très marquée (71 %), mais montre un repli par rapport à 2008, leur taux étant alors d 76 %. A contrario, les acheteurs en provenance d’Asie ou d’Afrique sont en hausse de 1 % entre 2008 et 2010, ils passent respectivement à 6 % et 15 % de la demande en 2010. Mais si la France est une destination très plébiscitée, il n'en demeure pas moins que les investisseurs étrangers ont leur préférences, et portent le plus souvent leur choix sur des zones comme l’Ile-de-France et la région PACA. Le sud et la région parisienne concentrent en effet à elles seules 73 % de la demande non nationale, explique l’étude.

D'abord une résidence secondaire

Selon le sondage, le choix d’acheter dans l’hexagone s’est imposé pour 54 % des personnes interrogées en 2010. Une moindre proportion, toutefois que les deux années précédentes. « Près d’un acquéreur étranger récent sur deux a hésité avec un autre pays (leur propre pays, ou l’Espagne étant majoritairement cités) », commente la banque.

Sans surprise, on achète un bien immobilier en France d'abord à titre de résidence secondaire. Dans 45 % des cas, ces appartements ou maisons sont en effet affectés à ce choix, et dans 21 % avec l'objectif de mettre le bien en location. Seules 9 % des ventes auprès des étrangers sont en vue d’une résidence principale.

Léo Monégier