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Prix immobilier

Immobilier : Les Français croient de moins en moins à la baisse des prix

Malgré un léger regain d'optimisme, le marché peine à redémarrer

Malgré un léger regain d'optimisme, le marché peine à redémarrer - dr

La majorité des Français estime que c’est le bon moment pour acheter. Mais de moins en moins s‘attendent à voir les tarifs baisser…

Est-ce le moment d'acheter et les prix vont-ils baisser ? La 11è vague de l’observatoire Logic-Immo/TNS Sofres* a interrogé les Français, et le constat est mitigé. L'enquête montre que 59 % des acheteurs jugent la période actuelle propice à une acquisition. Une proportion qui tend toutefois à se réduire : 65 % des personnes interrogées en avril dernier le pensaient, selon l’enquête. Et bien que les taux de crédit affichent remontent, 70 % des acquéreurs les considèrent encore « attractifs ». Même si, là encore, la tendance est à la baisse (-6 points comparé à avril). « Les taux d’intérêt continuent donc à jouer un rôle de levier sur le marché immobilier, 75% des acquéreurs prévoyant de recourir à un crédit immobilier », pour Logic-Immo.

Surtout un sentiment de stabilité

Autre enseignement de l’étude : les Français « sont de plus en plus nombreux à renoncer à l’idée d’une baisse franche. Alors qu’ils étaient encore 58 % à anticiper un fléchissement en avril 2013, ils ne sont plus que 36 % à attendre ce repli », analyse Stéphanie Pécault, responsable études de Logic-Immo.com. Le sentiment prévalent est celui de la stabilité : 53 % d’entre eux prévoient un statu quo des prix, alors que 11 % s’aventurent à prédire une hausse. Et parmi les baissiers, « 45% anticipent une baisse en deçà de 5% (à comparer à 39% en avril) ».

Pas de quoi toutefois relancer le marché. Le nombre d’accédants à la propriété est resté stable entre avril et septembre 2013, à 2,5 millions, tandis que le nombre de vendeurs potentiels s’est, quant à lui, maintenu à 2 millions, rappelle Logic-Immo. « Si la perspective d’une stabilisation des prix encourage les acquéreurs à passer à l’acte, les ménages les plus modestes sont susceptibles d’être découragés dans leur projet d’acquisition », conclut Stéphanie Pécault.

*Enquête réalisée sur un échantillon représentatif de 1 454 personnes cherchant à acquérir un logement d’ici à 1 an, interrogées du 27 au 30 septembre 2013.

André Figeard