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Immobilier : Les notaires dans le flou

Les prix des appartements au 1er trimestre 2014

Les prix des appartements au 1er trimestre 2014 - Notaires de France

A l'occasion de la mise à jour de leur indice des prix des logements, les notaires s'avouent incapables de dégager une véritable tendance de fond.

Les Notaires de France ne savent plus à quel saint se vouer. La note de conjoncture immobilière publiée mercredi décrit un marché sans véritable tendance de fond, décidément bien difficile à appréhender.

A première vue, la situation est pourtant très simple : en comparaison annuelle, les prix étaient en baisse de 1,7 % au premier trimestre 2014, tout comme au quatrième trimestre 2013. Dans le détail, les notaires observent des replis un peu plus prononcés en Île-de-France qu’en province avec, partout, une correction légèrement plus prononcée sur le segment des maisons que sur celui des appartements.

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APPARTEMENTS ANCIENS MAISONS ANCIENNES Valeur de l’indice
(CVS) Variation* Valeur de l’indice
(CVS) Variation* 2013 T4 2014 T1 3 mois
(CVS) 1 an 2013 T4 2014 T1 3 mois
(CVS) 1 an France métropolitaine 111,1 111,4 0.2% -1.2% 102.3 102.1 -0.2% -2.0% Île-de-France 118.9 119.7 0.7% -1.2% 107.4 106.4 -0.9% -2.3% Province 103,9 103,8 -0,2% -1.1% 101,2 101,1 -0.1% -1.9%

Des marchés désorientés

La tendance, pourtant, est loin d’être franche. « Les marchés restent désorientés, comme en témoignent les faibles variations à la hausse ou à la baisse d’un trimestre à l’autre », poursuit la note. Les prix, qui avaient reculé de 0,4 % en moyenne nationale entre le quatrième trimestre 2013 et le quatrième trimestre 2014, ont repris 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année. « D’un trimestre sur l’autre, les évolutions changent de sens pour un grand nombre de départements », poursuivent les notaires. Sur les quatorze villes de province ayant connu plus de 200 ventes d’appartements entre le 1er janvier et le 31 mars, l’étude comptabilise sept baisses (Saint-Etienne, Lille, Nice, Rennes, Grenoble, Nantes et Toulouse), deux hausses (Strasbourg et Bordeaux) et cinq statu quo (Dijon, Montpellier, Marseille, Toulon et Lyon). Même chose sur le front des maisons, avec quatre agglomérations en baisse (Béthune, Valenciennes, Nice et Douai-Lens) sur un total de douze, quatre en hausse (Toulon, Toulouse, Marseille-Aix-en-Provence et Nantes) et quatre stables (Lyon, Rouen, Bordeaux et Lille).

Pas de tendance franchement marquée

Les prochaines publications ne devraient pas permettre d’y voir plus clair : les indicateurs avancés, calculés sur la base des avant-contrats de vente, laissent entrevoir des évolutions toujours « disparates » d’une commune à l’autre, « sans tendance franchement marquée ». En Île-de-France, les prix des appartements devraient rester « quasi-stables » au cours des prochaines semaines, tandis que ceux des maisons pourraient connaître une « légère remontée » en grande couronne. Des précisions qui mériteraient d’être affinées, mais éloignent toute perspective de baisse marquée.

Emmanuel Salbayre