Immobilier : Les prix font de la résistance dans les grandes villes

Ceux qui attendent le retournement ont appris la patience… S’ils confirment l’absence d’unité du marché immobilier français fréquemment mise en avant par les spécialistes du secteur, les derniers chiffres des Notaires ne font pas apparaître d’importants foyers de baisse. Les données qui suivent sont des chiffres définitifs, arrêtés au 31 mars 2011 ; les comparaisons sont annuelles. Vous pouvez retrouver l’intégralité des chiffres mis à jour sur les fiches villes de LaVieImmo.com.

Des hausses plus fortes à Lyon, Marseille…

La tendance reste résolument haussière à Lyon, où cinq arrondissements affichent désormais des taux de croissance à deux chiffres : le 2ème (+12 %, 3 391 euros/m²), le 3ème (+12 %, 2 939 euros), le 4ème (+11 %, 3 229 euros/m²), le 7ème (+10 %, 2 773 euros/m²) et le 6ème (+10 % également), qui reste le quartier le plus cher de la ville. Le mètre carré s’y négocie en moyenne à 3 495 euros. Les deux arrondissements les plus abordables, le 8ème (2 545 euros/m²) et le 9ème (2 450 euros), sont également ceux qui connaissent les hausses de prix les moins vives, de 7 et 3 % respectivement en glissement annuel.

La situation est comparable à Marseille. Le 16ème arrondissement, qui affichait il y a deux mois une baisse de 4 % en glissement annuel, montre au 1er avril une progression de 10 % (2 589 euros/m²). Fortes hausses également dans les 1er et 2ème arrondissements (+14 %, à 2 489 et 2 462 euros/m² respectivement), ainsi que dans le 11ème (+10 %, 2 385 euros/m²), où les prix retrouvent leur niveau du début de l’année 2009.

..et dans les principales villes de France

Quatrième ville de France, Toulouse ne connaît pas non plus de baisse. En moyenne, le mètre carré dans la ville rose se négocie à 2 427 euros, en hausse de 7 % sur un an. Hausses, toujours, à Nice (+6 %, 3 637 euros/m²), Nantes (+8 %, 2 442 euros/m²), Strasbourg (+6 %, 2 357 euros/m²), Montpellier (+8 %, 2 442 euros/m²), Bordeaux (+9 %, 2 560 euros/m²), Lille (+10 %, 2 720 euros/m²), et Rennes (+6 %, 2 184 euros/m²). Dans chacun de ces cas, la hausse à fin mars est supérieure à celle observée deux mois plus tôt.

Quelques baisses dans les villes moyennes

Le phénomène de « multiplication des marchés en baisse » anticipé au printemps par les notaires tarde, pour le moment, à se manifester. La mise à jour fait néanmoins apparaître des replis, parfois très nets, dans villes moyennes ou petites. Pêle-mêle, on retiendra notamment Cassis (-15 %, 4 719 euros/m²), dans la banlieue de Marseille, Nevers (-13 %, 984 euros/m²), Castres (-12 %, 1 201 euros/m²), Auxerre (-8 %, 1 503 euros/m²), ou, dans une moindre mesure, Tourcoing (-3 %, 1 504 euros/m²).