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Prix immobilier

Immobilier : les vendeurs ajustent les prix

Les vendeurs ont progressivement ajusté leurs prétentions

Les vendeurs ont progressivement ajusté leurs prétentions - dr

L'écart entre les prix souhaités par les vendeurs et les prix de vente réels s'est progressivement réduit, pour se stabiliser à la fin de l'année autour de 4,5%. De quoi abaisser sensiblement les délais de vente.

Situé à 7% environ il y a quelques mois, le taux de négociation est retombé à 4,5% fin 2015. C'est ce que révèle le baromètre des écarts de prix entre le montant initial et celui de la transaction réelle, lancé par le réseau Orpi en partenariat avec Le Figaro et Explorimmo. Un nouveau point bas est atteint, qui vient confirmer les chiffres communiqués mi-décembre par Orpi.

Qu'est-ce qui explique ce réajustement ? On est en présence de "vendeurs raisonnables sur le prix de mise en vente, qui ont compris qu'en étant raisonnables, ils gagnaient de l'agilité", expliquait il y a quelques jours Bernard Cadeau, président d'Orpi. "Quand vous vendez un bien 100.000 euros, cela ne représente que 4.500 euros, difficile d’aller en dessous", appuie aujourd'hui le dirigeant dans les colonnes du Figaro.

Disparités selon les villes

Résultat : en France, un bien immobilier est mis en vente au prix moyen de de 210.070 euros pour se vendre finalement à 200.590 euros. Un écart moyen d'un peu moins de 10.000 euros, mais qui cache des disparités entre les grandes villes. Alors que le taux de négociation est de 2,25% à Lyon et 2,55% à Paris, il atteint 5,25% à Nice et 5,30% à Nantes.

Accepter de mettre son bien "au bon prix" aurait enfin la vertu de fluidifier sensiblement le marché : en effet, d'après Orpi, 50% des logements se vendent désormais en moins de 60 jours. Il fallait en compter 100 en moyenne l’an dernier.

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Léo Monégier