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Prix immobilier

L'immobilier haut de gamme "classique" parisien se porte bien

L'ouest parisien garde la cote

L'ouest parisien garde la cote - dr

Selon le groupe Barnes, spécialiste de l'immobilier de prestige, le marché semble en voie de « rationalisation ».

A Paris, l’immobilier haut de gamme « classique » se porte bien. Le groupe Barnes, qui définit ainsi le marché des biens à moins de 2,5 millions d’euros, indique avoir enregistré une progression de 35 % de son activité sur ce segment depuis le début de l’année, par rapport à la même période de 2012. Le spécialiste observe d’importantes disparités entre Paris intra-muros et Neuilly, où il enregistre une progression de 70 % en comparaison annuelle, et le reste des Hauts-de-Seine et les Yvelines, en repli de 10 %.

Prise de conscience

« Après un attentisme 2012 qui a freiné l’activité de l’immobilier résidentiel parisien de près de 30 % au deuxième semestre, l’activité 2013 semble reprendre des couleurs grâce à la conjonction d’une prise de conscience des vendeurs qui revoient leurs prétentions à la baisse et d’un marché qui s’éclaircit pour les acheteurs, estime Barnes dans un communiqué. Nous assistons sans doute à la rationalisation de ce marché ».

Côté prix, l’heure est à l’érosion, avec des baisses de l’ordre de 2 à 5 % en moyenne sur les transactions signées depuis le début de l’année. A titre de comparaison, Barnes dit observer des replis de 20 % sur le segment des grands appartements ou hôtels particuliers, de plus de 300 m² et mis en vente à plus de 2,5 millions d'euros, et « qui ont du mal à trouver preneurs ».

François Alexandre