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La barre du million de transactions immobilières sur un an bientôt franchie?

Les transactions frôlent le million.

Les transactions frôlent le million. - Fred Tanneau - AFP

À fin mars, 985.000 transactions ont été réalisés sur douze mois. Un volume tel que les notaires se demandent si le million de transactions ne va pas être atteint rapidement.

L'année 2019 sera-t-elle celle de tous les records? Alors que les taux immobiliers ont atteint en juin leurs plus bas historiques, cela pourrait bientôt être le tour des transactions. À fin mars, 985.000 transactions ont été réalisées sur douze mois, selon les derniers chiffres des notaires de France publiés ce jeudi.

"Le volume annuel de transactions n'a cessé d'augmenter en glissement annuel chaque mois depuis le trimestre précédent (965.000 en décembre 2018) et est supérieur de 2,6% à celui observé un an plus tôt (960.000)", précisent les notaires. Un rythme tel que ces derniers se demandent si le million de transactions ne sera pas atteint avant la fin de l'année.

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Des taux qui font la loi sur le marché immobilier

Si ce chiffre peut paraître vertigineux, les notaires tiennent à mettre les choses en perspectives. "Ce nombre de transactions, s'il reste impressionnant, reste toujours à relativiser s'il est rapporté au stock de logements disponibles, qui augmente d'environ 1% par an. Dès lors, la proportion reste équivalente aujourd'hui à celle du début des années 2000", soulignent les notaires.

Par ailleurs, les notaires rappellent que le marché est notamment stimulé par des taux bas, mais il faut suivre l'évolution de la politique monétaire de la BCE, surtout si la Banque centrale européenne décide un jour de remonter les taux directeurs. "Cela renchérirait le coût du carburant du marché immobilier et engagerait un mouvement de stabilisation des prix, et par conséquent, un assainissement du marché. Néanmoins, sans hausse brutale, il devrait rester dynamique en préservant des volumes élevés". Toutefois, ce scénario n'est pas le plus probable à l'heure actuelle. Au contraire, l'économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a récemment indiqué que la BCE dispose de marges de manoeuvre pour assouplir encore davantage sa politique monétaire en cas de besoin, si la conjoncture économique se dégrade trop.

Diane Lacaze