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La Fnaim lance l'Observatoire des charges de copropriété en IDF

Les charges de copropriété sont très différentes selon le type de l'immeuble

Les charges de copropriété sont très différentes selon le type de l'immeuble - dr

La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) d’Ile-de-France présente mercredi son premier Observatoire des charges de copropriété. Un nouvel outil à l’usage des adhérents du groupement et des conseils syndicaux.

Grâce à cet outil de travail, « nos adhérents pourront comparer les charges des immeubles qu’ils représetent par rapport à des biens de taille, de localisation et d'équipements identiques », explique Claude Chetrit, vice-président de la chambre Fnaim Paris-IDF. La particularité de l’Observatoire des charges de copropriété en Ile-de-France ? « Alors que les méthodologies sur le calcul de la surface habitable amènent à des résultats très différents, nous nous sommes basés sur une surface que tout le monde peut contrôler aisément : la surface assurée dans les contrats souscrits par les syndics », précise M. Chétrit.

Différents postes de charges

Ainsi, toute la typologie du parc d'immeubles franciliens est référencée : de l’Haussmanien à l’immeuble construit après 1960, sans oublier l’immeuble « francilien » (qui regroupe le reste des bâtiments). L’observatoire donne ses résultats par catégorie de charges : entretien de l’immeuble, employés ou sociétés de nettoyage, mais aussi en fonction des immeubles disposant d’un ascenseur, ou du chauffage collectif.

44 % des haussmaniens ont un gardien

Les enseignements. Portant sur l’exercice 2009, l’Observatoire des charges d’Ile-de-France a constaté que 30 % des immeubles comportent un chauffage collectif, les 70 % disposant d’un chauffage individuel. Il en ressort que les coûts par lots sont plus élevés pour les immeubles haussmaniens (21 % du parc observé), ce qui s'explique notamment par le fait que plus de 44 % des bâtiments disposent d’un gardien, alors que seuls 25 % des immeubles franciliens en ont un. « De fait, les charges apparaissent deux fois plus importantes pour les habitants d'immeubles haussmaniens que celles des habitants d'immeubles de type francilien », analyse Claude Chétrit.

Léo Monégier