La France, 3ème pays où l'immobilier est le plus surévalué
48,0 %. C’est le taux de surévaluation du marché de l’immobilier en France, selon l’indice trimestriel que publie vendredi The Economist. Cet indice mesure le rapport entre le prix des biens vendus et leur valeur locative, en tenant compte des services fournis. La surévaluation est alors observée en comparant l’inadéquation des deux.
Selon le magazine économique, ce phénomène « pourrait être l’une des raisons pour lesquelles 40 % des résidents préfèrent louer ». The Economist explique en outre que « les locataires sont bien protégés juridiquement en France des propriétaires capricieux. Ces derniers, d’un autre côté, doivent composer avec des prix volatils en partie parce que le stock de biens est trop insuffisant par rapport à la demande ». A titre de comparaison, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), indique qu' « une augmentation de 10 % des prix ne produit qu’une hausse de 3,6 % des stocks », cite le magazine.
Emballement à Hong Kong
Si l’Australie arrive en tête, la situation semble au moins s’améliorer. L’année écoulée s’est en effet soldée par une hausse des prix raisonnable, de 1,2 % dans les huit plus grandes agglomérations du pays. En revanche, tout s’accélère pour Hong Kong, où le nombre d’agents immobiliers a progressé de 40 % depuis 2009, indique The Economist. Les prix y ont augmenté de 23,1 % rien qu'entre le quatrième trimestre 2009 et le quatrième trimestre 2010. Le Japon se place en queue de classement devant l’Allemangne, avec une sous-évaluation de 35,2 % pour ce premier. « Au Japon, devenir propriétaire est devenu moins cher que louer depuis 1990, date à laquelle la tristement célèbre bulle immobilière a éclaté avec ses effets dévastateurs », conclut l’étude.