La remontée des prix se confirme dans les grandes villes

La remontée des prix des logements anciens amorcée au printemps 2015 s’est confirmée en janvier, a indiqué lundi le baromètre LPI-SeLoger. L'étude fait état d’une hausse des prix signés sur 12 mois dans 61,5% des grandes villes, avec +0,5% en moyenne à Lille, Nantes ou Paris. Le rythme s’accélère à Bordeaux, Lyon ou Toulouse (de 1,5% à 2,5% sur un an) mais est encore plus marqué sur Rennes ou Strasbourg (3% et plus).

Dans la capitale, le prix du m² signé s’établit à 8.304 euros à fin janvier 2016, soit +0,2% sur un an. Trois arrondissements se sont distingués : les Xe, XIe et XVIIIe, où la progression varie entre 1,9% et 4,3%. En revanche, c’est dans le IVe que les prix ont le plus baissé (-7,2%), avec les Ier et VIIe arrondissements qui affichent plus de 3% de repli.

Des ventes soutenues

Quant au volume de transactions, il a progressé de 10,5% en niveau trimestriel glissant contre +0,1% il y a un an, et ce en dépit de mois d’hiver traditionnellement calmes. "Une telle vivacité du marché ne se constate habituellement que durant l’été", souligne l’étude.

Les ventes ont bénéficié de très bonnes conditions de crédit, les taux d’intérêt ayant reculé en janvier pour le troisième mois consécutif. Toutefois, cette dynamique cache de fortes disparités selon les régions.

Ainsi, le nombre de transactions augmente toujours rapidement en Province sur un rythme trimestriel (+14,3%) tandis que l’activité reste à la peine en Ile-de-France (+2,1%), même si elle est mieux orientée qu’il y a un an (-7,9%).

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