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Prix immobilier

Le 6ème à Marseille, un marché de petites surfaces

La place Castellane, dans le 6ème arrondissement de Marseille

La place Castellane, dans le 6ème arrondissement de Marseille - dr

Le marché immobilier du sixième arrondissement de Marseille est dynamique et en bonne santé. Le sixième souffre dans l'ensemble de la pénurie de biens, mais la location tire son épingle du jeu, et parvient à rester dynamique.

Le sixième arrondissement de la cité Phocéenne est considéré comme le nouveau centre-ville. S’étalant sur une surface très vaste, on y observe des prix disparates, mais il est possible d’y trouver tous types de biens. Cet arrondissement est « resté actif même pendant la crise de 2008-2009, en partie grâce à des investisseurs » intéressés par les petites surfaces, explique Laurence Léonard.

Les T1 et T2, des surfaces privilégiées

La demande est très variée et plébiscite toutes sortes de biens. Cependant, ce sont les petites surfaces qui sont les plus demandées par les futurs acquéreurs. Pour Stéphane Meiffret, agent immobilier au Comptoir de l’Immobilier, « le sixième est un marché avec beaucoup de petits produits, principalement des T1 et des T2 ». Mais le professionnel concède toutefois que « pour les T3, le marché est plus calme ». Cet arrondissement cumule les avantages grâce à sa localisation géographique, en s’imposant comme le nouveau centre de la ville. De plus, Stéphane Meiffret considère qu’il est abordable en particulier pour les primo-accédants, « par rapport au 8ème arrondissement, situé juste à côté ».

La location marque le pas

Alors que les biens à la vente commencent à manquer au sein du sixième arrondissement, la location, elle, semble se porter mieux. C’est ce qu’estime Laurence Léonard en qualifiant le marché de la location de « marché en bonne forme, porté par une forte demande ». La raison principale : les petits produits, qui séduisent à la vente, intéressent aussi à la location, en particulier pour l’investissement locatif.

Des prix disparates

L’étendue de cet arrondissement met en relief de gros écarts de prix. Laurence Léonard estime le prix au mètre carré entre 2 000 et 3 000 euros, selon les quartiers. Concrètement, un T3 de 75 mètres carrés, dans un immeuble semi-récent a été vendu pour la somme de 245 000 euros par l'agence Laforêt. De plus, les vendeurs sont exigeants sur les prix, et moins nombreux que les acquéreurs. Selon Stéphane Meiffret, certains quartiers prestigieux comme celui de la rue Paradis atteignent 3 200 euros, le mètre carré. D’autres secteurs, comme celui du Cours Julien se métamorphosent et prennent aussi de la valeur avec « des projets de réhabilitation organisés et un prix au mètre carré qui s’élève à 3 500 euros », conclut M. Meiffret.

Marie-Pierre Haddad