Les loueurs en meublé parisiens plaident leur cause
La situation est tendue entre les bailleurs en meublé de courte durée et la mairie. Manifestant hier devant l’Hôtel de Ville, ces propriétaires qui louent moyennent loyer très élevé leur résidence secondaire pour une semaine, voire une nuit, ont été reçus par Jean-Yves Mano, afin de discuter sur la réglementation de leur activité. La mairie impose à ces bailleurs de passer du régime juridique du régime des locaux d’habitation à celui, plus contraignant, des locaux commerciaux, qui figure à article L631.7 du code de la construction et de l’habitation.
Des prix trop élevés
Le motif : la mairie estime que cette pratique fait flamber artificiellement les prix à l’achat comme à la location, alors que chez les bailleurs on estime que « l’on se trompe de cible ». Ces derniers arguent notamment de la vacance dans la capitale, ou encore du fait que ce type de location ne fait que conférer « un complément de revenus » nécessaire à certains propriétaires (Le Figaro daté du 19 janvier).
Ces locations représentent « près de 20 000 logements » à Paris. Soit « jusqu’à 20 % de l’offre locative dans certains arrondissements du centre et de l’Ouest de Paris), diminuant ainsi le nombre de logements disponibles pour loger les personnes habitant ou souhaitant habiter de façon pérenne à Paris », explique la mairie.
Selon Le Parisien, diverses pistes ont été évoquées lundi, comme « la création d’une licence professionnelle et l’élaboration d’une charte du bon usage ».