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Prix immobilier

Les prix de l'immobilier à Paris à 8.800 euros le m² dès cet été ?

Acheter un appartement à Paris n'aura jamais coûté aussi cher

Acheter un appartement à Paris n'aura jamais coûté aussi cher - Bertrand Guay - AFP

Les prix dans l'ancien ont progressé de 3% au premier trimestre, selon l'indice Notaires/Insee publié ce mardi. C'est à Paris que la hausse est la plus forte. Si on en croit les promesses de vente signées ces dernières semaines, le mètre carré devrait même y atteindre les 8.800 euros dès cet été. Un record.

Les prix de l'immobilier cesseront-ils un jour de grimper? C'est la question que tout le monde se pose, alors que l'Insee vient de livrer son indicateur du premier trimestre 2017. Selon le dernier indice Notaires/Insee publié ce mardi matin les prix des logements anciens ont progressé de 3% sur un an en France. Cette progression enregistrée au premier trimestre, comparé à la même période de l'an dernier, s'amplifie et se révèle plus forte pour les prix des appartements (+3,4%) que pour ceux des maisons (+2,6%), selon ces données provisoires corrigées des variations saisonnières.

Sans surprise, c'est à Paris que les prix ont le plus augmenté en début d'année: +5,5% pour les appartements. Et l'accélération se poursuit. selon les avant-contrats de vente enregistrés par les notaires, les prix de l'immobilier ancien devraient battre tous les records dans la capitale dès cet été, en tutoyant les 8.800 euros le mètre carré (+7% sur un an). Le précédent pic historique remontait à l'été 2012 (8.460 euros le m²).

Le nombre des transactions commence à baisser

Dans les Ier, IVe, VIe et VIIe arrondissement, le prix moyen dépasse désormais les 11.000 euros le m². Mais même dans les quartiers moins cotés, les prix s'envolent. Seuls quatre arrondissements demeurent en-dessous des 8.000 euros le m²: les XIIIe (7.740 euros), XVIIIe (7.580 euros), XIXe (6.910 euros, le moins cher de la capitale) et XXe (7.380 euros).

Cette hausse des prix est portée par une demande exceptionnelle, liée au fait que les taux d'intérêt restent très bas. Mais la situation pourrait un peu se tendre dans les mois qui viennent. Dans le dernier baromètre LPI/SeLoger publié hier, qui prend le pouls du marché en temps réel, la hausse spectaculaire des prix dans certaines villes (+10% sur un an à Bordeaux, ou encore plus de 7% à Lyon) commence à refroidir les acquéreurs potentiels. Le dynamisme des ventes n'est plus ce qu'il était. Certes le volume de transactions progresse toujours sur un an, mais il chute de 11% d'un trimestre sur l'autre.

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Marie Coeurderoy édité par J.Mo.

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