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Prix immobilier

Les prix immobiliers continuent de progresser mais moins vite

Bordeaux est l'une des villes où les prix grimpent le plus depuis deux ans

Bordeaux est l'une des villes où les prix grimpent le plus depuis deux ans - AFP

Le ralentissement est perceptible sur les prix au 2e trimestre, tandis que le volume de transactions reste à un niveau très élevé.

Les prix de l'immobilier ancien ont progressé au deuxième trimestre en France, gardant leur tendance positive malgré un ralentissement par rapport au début de l'année, selon l'indice notaires-Insee publié jeudi.

Entre avril et juin, les prix de l'immobilier ancien ont augmenté de 2,8% par rapport à la même période de l'année précédente, selon ces estimations encore provisoires. A ce niveau, la progression des prix marque un petit ralentissement par rapport au premier trimestre, même si les notaires ont nettement révisé à la baisse celle-ci. Elle s'établit maintenant à +2,9%, toujours sur un an, contre +3,5% précédemment, à la suite d'un changement de méthodologie: l'indice tient notamment compte d'une géographie bien plus affinée en Île-de-France.

Le marché poursuit ainsi sur sa lancée une année 2018 qui marque une dynamique solide après deux années florissantes: les transactions y avaient atteint des niveaux sans précédent, dans un contexte de très bas taux d'intérêt favorisant les prêts immobiliers.

Dans le détail, les prix des appartements progressent de 3,3% sur un an au 2e trimestre, quand ceux des maisons augmentent de 2,5%.

En Ile-de-France, le marché ralentit. La hausse des prix des logements franciliens atteint désormais 4,1% sur un an, contre 4,2% au premier trimestre et 4,7% au dernier trimestre 2017. Du côté des appartements, à Paris, les prix flambent encore de 7,1% sur un an au 2e trimestre, contre +3,7% en Petite Couronne et +0,9% en Grande Couronne.

953.000 ventes sur un an

En province, les prix augmentent près de deux fois moins rapidement, à +2,3% entre le deuxième trimestre 2017 et le deuxième trimestre 2018. Là encore, le ralentissement est notable, alors que les prix augmentaient sur un an de 2,4% au premier trimestre et de 2,6% au quatrième trimestre 2017.

Le marché reste néanmoins extrêmement dynamique en matière de ventes. En juin, près de 953.000 logements anciens avaient été vendus au cours des douze derniers mois. "Si l'on rapporte les transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d'environ 1 % par an, la proportion de ventes est équivalente à celle du début des années 2000", détaille l'Insee.

Ces chiffres confirment plutôt les premiers bilans semestriels tirés au début de l'été par plusieurs agences: elles faisaient état d'une progression persistante des prix, avec des performances contrastées en matière de volumes de vente.

(Avec AFP)

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