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Prix immobilier

L’investissement immobilier lyonnais en perte de vitesse

Lyon en panne de gros investisseurs

Lyon en panne de gros investisseurs - dr

Le marché lyonnais a enregistré un volume transactionnel de 130 millions d'euros seulement au cours du premier semestre 2010. Sur l'année, une diminution du volume d’investissement de 23 % par rapport au premier semestre 2009 est observée.

Jones Lang Lasalle, conseil en immobilier d'entreprise, déplore un marché de l'investissement « grippé ». Pour cause, la rareté des actifs prime, qui n’ont été que deux à avoir été arbitrés cette année. La plateforme logistique de la zone des Chesnes Nord, de 43 000 mètres carrés, et l’immeuble de la Fnac Bellecordière, avec ses 11 000 mètres carrés de bureaux et commerces, ont représenté « à elles seules plus de la moitié des montants investis au cours du premier semestre ». Ce sont en tout 24 transactions qui ont été réalisées, dont les trois quarts ont porté sur des montants inférieurs à 5 millions d’euros, majoritairement par des investisseurs privés ou des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).

-15 % au second semestre ?

Pour le second semestre 2010, Jones Lang Lasalle s’attend à « une nouvelle contraction des taux de rendement prime » de l’ordre de 15 % bruts d'ici la fin de l'année, par manque d’actifs de première catégorie sur le marché lyonnais. Pour autant, l’entreprise de conseil n’exclut pas « un volume annuel de 350 à 400 millions d’euros », qui pourrait résulter d’un grand nombre d’actifs à l’état de promesse de vente ou de due-diligence.

Léo Monégier