Logement étudiant : les loyers stables ou en baisse, presque partout en France
Les bailleurs se feront une idée des prix à proposer aux étudiants à la rentrée, et ces derniers sauront à quoi s'attendre... Mais sur le front des loyers, chacun est prévenu : « de manière générale, la tendance est stable ou à la baisse », livre d'emblée à 20 Minutes Laurent Vimont, président de Century 21, qui était hier invité sur Good Morning Business.
Bonne ou mauvaise nouvelle selon le point de vue, c'est surtout la baisse ou la stabilité des loyers qui est au rendez-vous dans les principales villes étudiantes. D'après le réseau cité par 20 Minutes, les prix des superficies moyennes, entre 20 et 40m2, ont tendance à reculer dans des villes comme Grenoble (loyers charges comprises entre 320 et 400 euros), Toulouse (380-460), Dijon (280, 470), Nantes (370-490), Orléans (280-370) et Toulon (350-450). La stabilité règne en revanche à Marseille (400-600), Bordeaux (410-500), Clermont-Ferrand (300-400), Dijon (280-470), Lille (400-600), Lyon (450-550), Montpellier (380-460), Nice (440-610), Tours (300-400), Reims (390-450), Brest (280-320), Rouen (350-450), et Strasbourg (350-450).
Deux villes et deux arrondissements parisiens en hausse
Alors, où les prix montent-ils ? Dans peu de villes, selon Century 21 : d'abord à La Rochelle (330-500 euros) et à Montreuil (500-600). Mais aussi dans deux arrondissements parisiens, le 6e (560-960) et le 7e (390-930). La capitale restant un marché d' « exception » pour Laurent Vimont : « c’est l’endroit où les surfaces sont les plus petites et les loyers les plus élevés ».
Des loyers élevés, mais qui ne pourront plus grimper jusqu'au ciel : les bailleurs devront en effet se plier à l'encadrement des loyers, qui arrive le 1er août à Paris. La mesure, applicable aux nouveaux contrats de bail et aux renouvellements, imposera aux propriétaires de respecter un loyer de référence qu'ils ne devront pas dépasser de 20%.
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