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Prix immobilier

Nette baisse des prix immobiliers à Paris et Lille fin 2015

Baromètre mensuel du marché immobilier résidentiel de MeilleursAgents

Baromètre mensuel du marché immobilier résidentiel de MeilleursAgents - dr

A l'exception de Paris et de Lille, les prix immobiliers dans les dix plus grandes villes de France sont orientés à la hausse en décembre, selon le dernier baromètre mensuel de MeilleursAgents. Par ailleurs, un regain d'intérêt pour la banlieue parisienne et la province est notable.

Les prix de l’immobilier résidentiel dans les 10 plus grandes villes de France sont globalement orientés à la hausse en décembre 2015, annonce jeudi MeilleursAgents qui s'appuie sur les promesses de vente signées par les agences partenaires.

Seules Paris et Lille, qui enregistrent une légère baisse par rapport à novembre à respectivement -0,4% et -0,8%, font figure d’exception. Sur un an, le repli est beaucoup plus marqué dans ces deux villes, atteignant -1,9% et -3,7%.

La banlieue parisienne résiste

De son côté, la capitale a pâti de la forte diminution de l’attractivité des petites surfaces, conséquence de l’encadrement des loyers, explique le professionnel dans son dernier baromètre mensuel. Du coup, les prix baissent sensiblement (-0,8% en décembre et -1,9% en deux mois).

En revanche, les prix des appartements familiaux (3 pièces et plus) à Paris intra-muros ont connu en fin d’année dernière une augmentation de +0,2%, traduisant "le raffermissement progressif mais très mesuré de la demande" constaté depuis plusieurs mois.

Selon le site Meilleursagents.com, nombre de ménages sont probablement passés à l’action sous l’effet de la stabilisation des taux d’intérêt et de l’érosion de la baisse des prix.

En banlieue parisienne, la petite et la grande couronne affichent +0,1%, avec +0,3% dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-d’Oise. Seuls le Val-de-Marne (-0,2%) et la Seine-et-Marne (-0,1%) voient leurs prix légèrement reculer en décembre.

Regain d’attractivité pour certaines villes de province

A Lille, "dont le parc immobilier est majoritairement constitué de studios et de deux pièces", un mouvement de baisse est observé. "Les investisseurs lillois semblent en effet anticiper l’encadrement des loyers souhaité par les élus", souligne MeilleursAgents.

Dans les autres grandes villes de l’Hexagone, la hausse l’emporte, sauf à Lyon où les prix sont restés stables entre novembre et décembre 2015 : +0,6% à Nantes, +0,5% à Toulouse, Strasbourg et Bordeaux, +0,4% à Montpellier, +0,3% à Nice et +0,1% à Marseille.

"La hausse des prix en banlieue parisienne et dans les grandes villes de province semble démontrer un regain d’attractivité pour ces destinations, autant pour des investisseurs à la recherche de placements plus modestes et moins risqués qu’à Paris, que pour des ménages lassés des prix parisiens et séduits par un meilleur cadre de vie", conclut le site.

Reste que sur une an, Strasbourg, Marseille et Lyon ont vu leurs prix reculer d'un peu moins de 2%, sous-performant nettement la ville de Nantes qui signe une hausse de 3,2%...

Julien Mouret