Petite progression du patrimoine des Français
Le Bureau précise que le patrimoine financier des ménages aura crû en 2009 plus vite que leur patrimoine non financier (principalement résidentiel) en raison du fait qu’indépendamment de l’évolution des indices boursiers, les nouveaux placements financiers des ménages ont été importants, en particulier dans l’assurance-vie. « Le patrimoine non financier ne s’est accrut, quant à lui, que grâce à des investissements nouveaux, d’ailleurs en baisse par rapport à 2008 » note le Bipe.
Accélération modeste de la croissance du patrimoine
La note indique également qu’il faut s’attendre à une ré-accélération modeste de la croissance du patrimoine, de l’ordre de 3,5 % environ en valeur nominale. Le Bipe explique cela par une reprise des marchés du logement n’entraînant pas de forte augmentation des prix des logements anciens, un taux d’épargne des ménages devant se tasser quelque peu en raison de la stagnation du pouvoir d’achat par tête, et d’un recours au crédit restant modéré. « Au total, à la fin de l’année 2010, le patrimoine des Français s’approcherait de 11 000 milliards d’euros, soit un peu plus de 8 fois leur revenu annuel » indique le Bureau.
Enfin, concernant l’année 2011, pour ce qui est de l’évolution des patrimoines, « elle ne devrait pas être très différentes de 2010, avec un taux d’épargne des ménages à nouveau en baisse et un redémarrage encore lent du recours au crédit » indique le Bipe. Le patrimoine global n’augmenterait en valeur nominal que de 4 %, « avec une croissance du patrimoine financier toujours un peu plus rapide que celle du patrimoine non financier ».